Recueil des Machines
— dans cet endroit, Ôt que i’on peut augmenter ieur preiïioit
17^3. contre ie iabie ou ie fond de ia riviere , sèion que i’on
N°.45> 1. hausse ou l’on baisse les montans : mais il se présente une
--dissicuité, lorsque ces hottes auront passé une ou deux
fois dans le même endroit, élles se seront chargées de
tout le sable ou le gravier qui pourra s’y trouver ; mais
ensuite la place étant nette , eiles ne produiront pius
aucun effet, 8t il faudra faire avancer la machine dans
un autre endroit, pour qsseile puisse y travailler. C’est
effeèlivement ce qui doit arriver lorsque les matieres,
qu’on se propose d’enlever par les hottes, ne sont pas
assez ssuides, ss cela se peut dire, pour se succéder Ôc rem-
plir l’espace nétoyé par les hottes, ce qui seroit fort em-
barrassant par la nécessité 011 i’on seroit à chaque instant
de changer cette machine de place. Mais lorsque ces
matieres sont assez mobsses pour, par leur poids, se rem-
placer successivement, ou lorsqu’on peut y fuppléer par
des hommes qui les chassent continuellement dans le
passage des hottes, alors cette machine peut servir très-
utilement, ce qui nous a été confirmé par les épreuves
que l’on en a faites au Pont d’Orléans. D’après cette
réussite, nous croyons que cette machine mérite d’être
insérée dans le Recueil de l’Académie , comme un nou-
veau moyen de draguer le sable des rivieres dans ies cir-
constances que nous avons remarquées.
L’Auteur nous a paru avoir apporté tous ses soins ,
pour que ces machines rendent le meilleur service.
Ce 14 Août 1753.
Signès, Nollet,
Le Roy.
&
— dans cet endroit, Ôt que i’on peut augmenter ieur preiïioit
17^3. contre ie iabie ou ie fond de ia riviere , sèion que i’on
N°.45> 1. hausse ou l’on baisse les montans : mais il se présente une
--dissicuité, lorsque ces hottes auront passé une ou deux
fois dans le même endroit, élles se seront chargées de
tout le sable ou le gravier qui pourra s’y trouver ; mais
ensuite la place étant nette , eiles ne produiront pius
aucun effet, 8t il faudra faire avancer la machine dans
un autre endroit, pour qsseile puisse y travailler. C’est
effeèlivement ce qui doit arriver lorsque les matieres,
qu’on se propose d’enlever par les hottes, ne sont pas
assez ssuides, ss cela se peut dire, pour se succéder Ôc rem-
plir l’espace nétoyé par les hottes, ce qui seroit fort em-
barrassant par la nécessité 011 i’on seroit à chaque instant
de changer cette machine de place. Mais lorsque ces
matieres sont assez mobsses pour, par leur poids, se rem-
placer successivement, ou lorsqu’on peut y fuppléer par
des hommes qui les chassent continuellement dans le
passage des hottes, alors cette machine peut servir très-
utilement, ce qui nous a été confirmé par les épreuves
que l’on en a faites au Pont d’Orléans. D’après cette
réussite, nous croyons que cette machine mérite d’être
insérée dans le Recueil de l’Académie , comme un nou-
veau moyen de draguer le sable des rivieres dans ies cir-
constances que nous avons remarquées.
L’Auteur nous a paru avoir apporté tous ses soins ,
pour que ces machines rendent le meilleur service.
Ce 14 Août 1753.
Signès, Nollet,
Le Roy.
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