Recueil des Machines; 3
MOULIN A EAU
POUR RECEPER LES PILOTS,
1 N V E N T Ê
. PAR M. POMMIERS»
.. *
INGÉNIEUR DES PONTS ET CHAUSSÉESo
llS3*
N°.45>2,
LA description suivante de cette machine est le Mé-
moire même que M. Pommier a remis a PAcaddmie ;
je n’ai pas cru devoir y rien changer ; c’esl; l’Auteur qui
parle.
Les moyens dont on s’est presque toujours servi pour
fonder les piles des ponts, ont été de former des batar-
deaux ôc de faire l’épuisement de leurs parcs, avec dif-
férentes machines très-dispendieuses, sur-tout lorsqu’on
a une grande profondeur d’eau à vaincre, afin de battre
les pilots & poser le grillage à sec, ainsi que les assises
susstsantes pour s’élever au dessus des plus basses eaux.
Malgré les contre-batardeaux qu on est dans l’obligation
de faire pour éviter les filtrations, étant comme impos-
sible de draguer parfaitement tous les sables du premier
batardeau, sur-tout lorsque la profondeur d’eau est con-
sidérable, on ne parvient que très-difficilement à des-
sécher le parc, parce que la grande hauteur d’eau exté-
rieure occasionne par sa pesanteur l’ouverture de plusieurs
sources de fond, qui sont d’autant plus grandes que les
eaux ont de hauteur : non-seulement cette difficulté cons-
titue de grandes dépenses, mais encore on a le chagrin
de voir souvent ies batardeaux emportés par des crues
MOULIN A EAU
POUR RECEPER LES PILOTS,
1 N V E N T Ê
. PAR M. POMMIERS»
.. *
INGÉNIEUR DES PONTS ET CHAUSSÉESo
llS3*
N°.45>2,
LA description suivante de cette machine est le Mé-
moire même que M. Pommier a remis a PAcaddmie ;
je n’ai pas cru devoir y rien changer ; c’esl; l’Auteur qui
parle.
Les moyens dont on s’est presque toujours servi pour
fonder les piles des ponts, ont été de former des batar-
deaux ôc de faire l’épuisement de leurs parcs, avec dif-
férentes machines très-dispendieuses, sur-tout lorsqu’on
a une grande profondeur d’eau à vaincre, afin de battre
les pilots & poser le grillage à sec, ainsi que les assises
susstsantes pour s’élever au dessus des plus basses eaux.
Malgré les contre-batardeaux qu on est dans l’obligation
de faire pour éviter les filtrations, étant comme impos-
sible de draguer parfaitement tous les sables du premier
batardeau, sur-tout lorsque la profondeur d’eau est con-
sidérable, on ne parvient que très-difficilement à des-
sécher le parc, parce que la grande hauteur d’eau exté-
rieure occasionne par sa pesanteur l’ouverture de plusieurs
sources de fond, qui sont d’autant plus grandes que les
eaux ont de hauteur : non-seulement cette difficulté cons-
titue de grandes dépenses, mais encore on a le chagrin
de voir souvent ies batardeaux emportés par des crues