4^2 PvECUElL DÇS MaCHINES
La roue que FAuteur se propose de faire mouvoir, est
175*3. une espece de tambour, sur la circonférence duquei ua
N°.4^3. seul tuyau décrit une courbe à doubie courbure, sem-
-—-r- blable au pas d’une vis : une des extrêmités de ce tuyau
est ferrnée par un bouchon très-exad ; i’autre est ouverte
& recourbée en dedans de la roue, presque jusqu'à fon
axe. On verse du vif-argent dans ie tuyau, ou par Fou~
verture qui a ie bouchon, ôc ensuite on ie ferme exac-
tement.
Ii suit de cette construdUon que le tuyau dont nous
venons de parier, devient un véritabie barometre, 011
le mercure reste suspendu par sadlion du poids de i’air,
& que de plus, çette coionne de mercure est absolument
portée d’un seui côté de la roue, par conséquent ce côté
doit l’emporter sur l’autre, & la roue tournera ensorte
que toutes les circonvolutions du tuyau qui l’enveloppe,
deviendront successivement le tuyau du barometre, jus-
qu’à ce que le mercure soit arrivé à la derniere : alors la
machine s’arrêtera, & pour la remonter, il faudra faire
tourner ia roue en sens contraire : on obligera par ce
nioyen ie mercure à retourner à i’autre bout du tuyau ;
mais aussi aans cette opération, on aura à vaincre le poids
de la colonne de mercure.
Ce moyen, de faire mouvoir une roue, nous a paru
nouveau & ingénieux : nous ne pouvons pourtant dissi-
muler que par cette méchanique, 011 ne gagne rien du
côté de la force ; le mercure n’agit que comme tout autre
poids ègal, attaché à une corde qui feroit autour de ce
tambour le même nombre de circonvolutions que le tuyau;
il sera d’ailleurs difficile de construire un tuyau de cette
espece, qui n’admette point d’air & ne laisse pas échapper
de mercure; cependant il pourroit se trouver des occa-
sions 011 011 placeroit le nouveau moteur avec plus de
facilité & d’avantage que ceux que l’on cqrinoît déja; ce
sera un moyen de plus de produire du mouvement donc
La roue que FAuteur se propose de faire mouvoir, est
175*3. une espece de tambour, sur la circonférence duquei ua
N°.4^3. seul tuyau décrit une courbe à doubie courbure, sem-
-—-r- blable au pas d’une vis : une des extrêmités de ce tuyau
est ferrnée par un bouchon très-exad ; i’autre est ouverte
& recourbée en dedans de la roue, presque jusqu'à fon
axe. On verse du vif-argent dans ie tuyau, ou par Fou~
verture qui a ie bouchon, ôc ensuite on ie ferme exac-
tement.
Ii suit de cette construdUon que le tuyau dont nous
venons de parier, devient un véritabie barometre, 011
le mercure reste suspendu par sadlion du poids de i’air,
& que de plus, çette coionne de mercure est absolument
portée d’un seui côté de la roue, par conséquent ce côté
doit l’emporter sur l’autre, & la roue tournera ensorte
que toutes les circonvolutions du tuyau qui l’enveloppe,
deviendront successivement le tuyau du barometre, jus-
qu’à ce que le mercure soit arrivé à la derniere : alors la
machine s’arrêtera, & pour la remonter, il faudra faire
tourner ia roue en sens contraire : on obligera par ce
nioyen ie mercure à retourner à i’autre bout du tuyau ;
mais aussi aans cette opération, on aura à vaincre le poids
de la colonne de mercure.
Ce moyen, de faire mouvoir une roue, nous a paru
nouveau & ingénieux : nous ne pouvons pourtant dissi-
muler que par cette méchanique, 011 ne gagne rien du
côté de la force ; le mercure n’agit que comme tout autre
poids ègal, attaché à une corde qui feroit autour de ce
tambour le même nombre de circonvolutions que le tuyau;
il sera d’ailleurs difficile de construire un tuyau de cette
espece, qui n’admette point d’air & ne laisse pas échapper
de mercure; cependant il pourroit se trouver des occa-
sions 011 011 placeroit le nouveau moteur avec plus de
facilité & d’avantage que ceux que l’on cqrinoît déja; ce
sera un moyen de plus de produire du mouvement donc