FOUILLES
SUR LA
Il y a quelques mois, à mon retour de Grèce, j’ai eu l’honneur
d’être admis à présenter à l’Académie (1) un plan et plusieurs vues
photographiques des fouilles du Théâtre de Bacchus (2). Je demande
aujourd’hui la permission d’entretenir quelques instants cette illustre
compagnie de mes recherches personnelles dans le cours du même
voyage.
L’Académie sait que mes travaux portent depuis un certain temps
presque exclusivement sur la Voie Sacrée d’Éleusis, à l’étude de
laquelle j’ai consacré un ouvrage actuellement en cours de publica-
tion et qui formera deux gros volumes. C’est pour compléter des
recherches sur ce sujet, ébauchées en 1860, que je me suis décidé à
faire une troisième fois le voyage de Grèce. J’avais pu déjà établir la
topographie de toute la portion de la voie comprise entre Athènes
et le mont Corydallus, mais il me restait des lacunes considérables
dans la portion qui s’étend depuis cette montagne jusqu’à Eleusis.
Arrivé sur les lieux, je me convainquis rapidement qu’il était impos-
sible d’arriver à aucun résultat positif sans faire de fouilles. Malgré
l’état de révolution du pays, qui faisait croire à la plupart des étran-
gers qu’on ne pouvait sortir d’Athènes sans danger, j’entrepris ces
fouilles à mes frais et j’eus le plaisir de les mener à bonne tin.
Comme les résultats ne pourront en trouver place que dans le second
volume de mon ouvrage, qui ne paraîtra pas avant une année,
j’ai cru nécessaire de prendre date, en les communiquant à l’Aca-
démie.
(1) Cette note a été lue en communication devant l’Académie des inscriptions et
belles-lettres.
(2) Voyez le numéro de la Revue du mois de juin dernier.
SUR LA
Il y a quelques mois, à mon retour de Grèce, j’ai eu l’honneur
d’être admis à présenter à l’Académie (1) un plan et plusieurs vues
photographiques des fouilles du Théâtre de Bacchus (2). Je demande
aujourd’hui la permission d’entretenir quelques instants cette illustre
compagnie de mes recherches personnelles dans le cours du même
voyage.
L’Académie sait que mes travaux portent depuis un certain temps
presque exclusivement sur la Voie Sacrée d’Éleusis, à l’étude de
laquelle j’ai consacré un ouvrage actuellement en cours de publica-
tion et qui formera deux gros volumes. C’est pour compléter des
recherches sur ce sujet, ébauchées en 1860, que je me suis décidé à
faire une troisième fois le voyage de Grèce. J’avais pu déjà établir la
topographie de toute la portion de la voie comprise entre Athènes
et le mont Corydallus, mais il me restait des lacunes considérables
dans la portion qui s’étend depuis cette montagne jusqu’à Eleusis.
Arrivé sur les lieux, je me convainquis rapidement qu’il était impos-
sible d’arriver à aucun résultat positif sans faire de fouilles. Malgré
l’état de révolution du pays, qui faisait croire à la plupart des étran-
gers qu’on ne pouvait sortir d’Athènes sans danger, j’entrepris ces
fouilles à mes frais et j’eus le plaisir de les mener à bonne tin.
Comme les résultats ne pourront en trouver place que dans le second
volume de mon ouvrage, qui ne paraîtra pas avant une année,
j’ai cru nécessaire de prendre date, en les communiquant à l’Aca-
démie.
(1) Cette note a été lue en communication devant l’Académie des inscriptions et
belles-lettres.
(2) Voyez le numéro de la Revue du mois de juin dernier.