Revue archéologique — 10.1864
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https://doi.org/10.11588/diglit.24252#0354
DOI article:
Wescher, Carle: Note relative à un passage de la paléographie grecque de Montfaucon: corrigé d'après un manuscrit de la Bibliothèque impériale
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24252#0354
NOTE
RELATIVE A UN PASSAGE
DE LA
DE
M 0 N T F A U G 0 N
Corrigé d’après un manuscrit de la Bibliothèque impériale.
Parmi les manuscrits de îa Bibliothèque du Roi cités et décrits
par Montfaucon dans sa Paléographie grecque, se trouve un beau
manuscrit de la fin duxe siècle, qui portait autrefois le numéro 1886,
et qui est compris aujourd’hui dans l’ancien fonds grec sous le nu-
méro 219.
Ce manuscrit est du nombre des Codices Medicœi, ainsi appelés
parce qu’ils proviennent de la bibliothèque de Catherine de Médicis,
réunie, comme on sait, à la Bibliothèque royale par ordre d’Henri IY.
Il est, comme les autres manuscrits de la même provenance, magni-
fiquement relié aux armes de ce souverain.
Apporté d’Orient par Jean Lascaris, un des illustres fugitifs qui,
après l’invasion de la barbarie turque, vinrent fonder en Italie
l’étude des lettres grecques, il porte sur sa première page la mention
de cette noble origine. On y lit en effet ces mots : « Hune librura
dono dédit Ianus Lascaris Grœcus vir utintegerrmus ita doctissimus
mihi Petro Merieli Constantiensi Décima îanuarij Anno ab Inoarne.
Dm m. d. xviij. »
Ce manuscrit, qui appartient à la littérature ecclésiastique, ren-
RELATIVE A UN PASSAGE
DE LA
DE
M 0 N T F A U G 0 N
Corrigé d’après un manuscrit de la Bibliothèque impériale.
Parmi les manuscrits de îa Bibliothèque du Roi cités et décrits
par Montfaucon dans sa Paléographie grecque, se trouve un beau
manuscrit de la fin duxe siècle, qui portait autrefois le numéro 1886,
et qui est compris aujourd’hui dans l’ancien fonds grec sous le nu-
méro 219.
Ce manuscrit est du nombre des Codices Medicœi, ainsi appelés
parce qu’ils proviennent de la bibliothèque de Catherine de Médicis,
réunie, comme on sait, à la Bibliothèque royale par ordre d’Henri IY.
Il est, comme les autres manuscrits de la même provenance, magni-
fiquement relié aux armes de ce souverain.
Apporté d’Orient par Jean Lascaris, un des illustres fugitifs qui,
après l’invasion de la barbarie turque, vinrent fonder en Italie
l’étude des lettres grecques, il porte sur sa première page la mention
de cette noble origine. On y lit en effet ces mots : « Hune librura
dono dédit Ianus Lascaris Grœcus vir utintegerrmus ita doctissimus
mihi Petro Merieli Constantiensi Décima îanuarij Anno ab Inoarne.
Dm m. d. xviij. »
Ce manuscrit, qui appartient à la littérature ecclésiastique, ren-