ETUDES
SCR LES
NOMS D’HOMMES GAULOIS
EMPRUNTÉS AUX ANIMAUX
Ces études sont un chapitre détaché comme essai d'un travail plus
étendu, et qui doit embrasser l’ensemble des noms d’hommes chez
les Gaulois. Quelques explications d’abord sur la nature et le but de
ce travail.
Notre connaissance de la langue gauloise est encore très-limitée,
malgré les progrès qui ont été faits par la philologie celtique. L’affi-
nité de cette langue avec les idiomes néo-celtiques a bien été mise
hors de doute par les recherches de Zeuss en première ligne, puis
par celles de Diefenbach, de Gluck, de Stokes, de Belloguet et
d’autres. La plupart des mots gaulois dont le sens nous a été transmis
par les anciens auteurs se sont retrouvés, avec plus ou moins de
certitude, soit dans le gaélique, soit dans le cymro-breton; mais ils
ne forment, après tout, qu’un très-mince vocabulaire. 11 faut y
ajouter un certain nombre de noms propres d’hommes, de peuples,
de lieux, dont l’explication n’a pas offert de difficultés. Tout cela
réuni nous laisse encore bien loin d’une connaissance suffisante de
l’ancien celtique, ce que prouve déjà notre impuissance à interpréter
d’une manière sûre une bonne partie du très-petit nombre d'inscrip-
tions gauloises qui ont été découvertes jusqu’ici. Ce qui nous fait
surtout défaut, c’est la signification des mots, qui sont pour Ta plu-
part des Ik-Ko-Z Xcyopsva, car la philologie comparée nous mettrait
d’ailleurs bien vite au fait des formes grammaticales. L’essentiel
serait donc d’augmenter notre vocabulaire, et la seule voie ouverte
SCR LES
NOMS D’HOMMES GAULOIS
EMPRUNTÉS AUX ANIMAUX
Ces études sont un chapitre détaché comme essai d'un travail plus
étendu, et qui doit embrasser l’ensemble des noms d’hommes chez
les Gaulois. Quelques explications d’abord sur la nature et le but de
ce travail.
Notre connaissance de la langue gauloise est encore très-limitée,
malgré les progrès qui ont été faits par la philologie celtique. L’affi-
nité de cette langue avec les idiomes néo-celtiques a bien été mise
hors de doute par les recherches de Zeuss en première ligne, puis
par celles de Diefenbach, de Gluck, de Stokes, de Belloguet et
d’autres. La plupart des mots gaulois dont le sens nous a été transmis
par les anciens auteurs se sont retrouvés, avec plus ou moins de
certitude, soit dans le gaélique, soit dans le cymro-breton; mais ils
ne forment, après tout, qu’un très-mince vocabulaire. 11 faut y
ajouter un certain nombre de noms propres d’hommes, de peuples,
de lieux, dont l’explication n’a pas offert de difficultés. Tout cela
réuni nous laisse encore bien loin d’une connaissance suffisante de
l’ancien celtique, ce que prouve déjà notre impuissance à interpréter
d’une manière sûre une bonne partie du très-petit nombre d'inscrip-
tions gauloises qui ont été découvertes jusqu’ici. Ce qui nous fait
surtout défaut, c’est la signification des mots, qui sont pour Ta plu-
part des Ik-Ko-Z Xcyopsva, car la philologie comparée nous mettrait
d’ailleurs bien vite au fait des formes grammaticales. L’essentiel
serait donc d’augmenter notre vocabulaire, et la seule voie ouverte