INSCRIPTION CELTIQUE
DÉCOUVERTE DANS LE NOVARAIS
ANALYSE D’UNE DISSERTATION DE M. GIOVANNI FLEGHIA
Au mois de mars 1864, le savant professeur A. Fabretti commu-
niquait à l’Académie des sciences de Turin la copie d’une inscription
de onze lignes, écrite avec un alphabet fort analogue à l’ancien
alphabet italique, sur une pierre assez brute, haute de quatre-
vingt-dix-huit centimètres et large de un mètre quarante centimètres.
Cette inscription avait été trouvée, peu de temps auparavant, par le
comte Eugène Tornielli Brusati, à la suite de fouilles pratiquées dans
un de ses domaines, sur le territoire de S. Bernardino, fraction de
la commune de Briona, petit village du Novarais, situé au pied
de collines qui se lient à la chaîne des Alpes, entre la vallée de la
Sesia et celle du lac d’Orta. Ce n’était pas la première fois que les
vallées des Alpes fournissaient une inscription de cette nature.
Plusieurs autres monuments épigraphiques écrits avec pareil alpha-
bet avaient été signalés dans la Suisse italienne. Le comte Tornielli
fît don de son inscription au chapitre de Novare, dans le local
duquel elle se trouve aujourd’hui placée. Un membre de ce cha-
pitre, le chanoine Carlo Racca, en tenta le premier l’explication,
et depuis M. Fabretti, un autre savant italien, M. Giovanni Fie-
DÉCOUVERTE DANS LE NOVARAIS
ANALYSE D’UNE DISSERTATION DE M. GIOVANNI FLEGHIA
Au mois de mars 1864, le savant professeur A. Fabretti commu-
niquait à l’Académie des sciences de Turin la copie d’une inscription
de onze lignes, écrite avec un alphabet fort analogue à l’ancien
alphabet italique, sur une pierre assez brute, haute de quatre-
vingt-dix-huit centimètres et large de un mètre quarante centimètres.
Cette inscription avait été trouvée, peu de temps auparavant, par le
comte Eugène Tornielli Brusati, à la suite de fouilles pratiquées dans
un de ses domaines, sur le territoire de S. Bernardino, fraction de
la commune de Briona, petit village du Novarais, situé au pied
de collines qui se lient à la chaîne des Alpes, entre la vallée de la
Sesia et celle du lac d’Orta. Ce n’était pas la première fois que les
vallées des Alpes fournissaient une inscription de cette nature.
Plusieurs autres monuments épigraphiques écrits avec pareil alpha-
bet avaient été signalés dans la Suisse italienne. Le comte Tornielli
fît don de son inscription au chapitre de Novare, dans le local
duquel elle se trouve aujourd’hui placée. Un membre de ce cha-
pitre, le chanoine Carlo Racca, en tenta le premier l’explication,
et depuis M. Fabretti, un autre savant italien, M. Giovanni Fie-