452 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
de marques de potier, toutes trouvées en Italie et la plupart dans
les cimetières de Rome, je vis avec une satisfaction mêlée de sur-
prise, celle du n° 4 de la page GDXGYI, ainsi conçue :
OPYS DOLIARE EX PRAEDIS AYG N
C COMMINI SARINIANI
C’est, comme on voit, une estampille identique à celle d’Alger,
sauf l’ordre dans lequel le copiste a placé les deux lignes. Si ce po-
tier n’était pas mieux connu, c’est la faute de l’Index, où son nom
ne figure pas. On y trouve, il est vrai, un C. Cominius Satiranius,
dont l’estampille est donnée au n°9 de la page DIY, d’après une copie
fautive d’un autre exemplaire de la même pièce, pareillement dé-
couvert à Rome ; mais comment, lorsqu’on croyait avoir affaire à un
Cottius Nanus Sabinianus ou Sarinianus se serait-on arrêté à Comi-
nius Satirianus ?
On reconnaîtra maintenant, j’espère, qu’il n’y a plus aucune rai-
son d’attribuer à un ancien esclave de l’impératrice Sabine le do-
lium sur lequel était empreinte l’estampille du musée d’Alger, et
que c’est en Italie, non en Afrique, que cet ustensile avait été
fabriqué.
Général Creuly.
de marques de potier, toutes trouvées en Italie et la plupart dans
les cimetières de Rome, je vis avec une satisfaction mêlée de sur-
prise, celle du n° 4 de la page GDXGYI, ainsi conçue :
OPYS DOLIARE EX PRAEDIS AYG N
C COMMINI SARINIANI
C’est, comme on voit, une estampille identique à celle d’Alger,
sauf l’ordre dans lequel le copiste a placé les deux lignes. Si ce po-
tier n’était pas mieux connu, c’est la faute de l’Index, où son nom
ne figure pas. On y trouve, il est vrai, un C. Cominius Satiranius,
dont l’estampille est donnée au n°9 de la page DIY, d’après une copie
fautive d’un autre exemplaire de la même pièce, pareillement dé-
couvert à Rome ; mais comment, lorsqu’on croyait avoir affaire à un
Cottius Nanus Sabinianus ou Sarinianus se serait-on arrêté à Comi-
nius Satirianus ?
On reconnaîtra maintenant, j’espère, qu’il n’y a plus aucune rai-
son d’attribuer à un ancien esclave de l’impératrice Sabine le do-
lium sur lequel était empreinte l’estampille du musée d’Alger, et
que c’est en Italie, non en Afrique, que cet ustensile avait été
fabriqué.
Général Creuly.