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Revue archéologique — 10.1864

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Bertrand, Alexandre: De la distribution des dolmens sur la surface de la France: nouvelle note avec carte
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https://doi.org/10.11588/diglit.24252#0149

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DOLMENS SUR LA SURFACE DE LA FRANCE.

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nous avons précédemment publiées. Nous relèverons aussi, chemin
faisant, quelques erreurs contenues dans l’article du bulletin, erreurs
que nous ne devons pas laisser se propager.

Et d’abord, nous lisons en tête de l’article que la question suivante
avait été posée par les délégués du congrès de 1863 : « Les déductions
tirées de la distribution actuelle des dolmens et des tumulus, par les
membres de la commission de la carte des Gaules, peuvent-elles être
acceptées sans modification ? » Nous eussions été très-heureux que la
commission de la topographie des Gaules eût complètement adopté les
idées émises dans le mémoire couronné par l’Institut; mais ni la
commission, ni l’Académie, n’ont voulu prendre cette responsabilité.
L’Académie a reconnu que le mémoire qu’elle jugeait digne de prix
avait fait faire un pas à la question et l’avait, sur plusieurs points,
élucidée; elle n’a pas cru en devoir adopter toutes les conclusions.
La commission de la topographie des Gaules s’est contentée de dé-
cider que les monuments dits celtiques ne pouvaient plus désormais
être représentés par un signe unique sur une carte de l’ancienne
Gaule, ni confusément mêlés les uns les autres dans un dictionnaire
de l’époque anteromaine; qu’il était nécessaire de les classer par ca-
tégories distinctes, de façon à ce que l’on ne confondît plus sous une
même appellation des monuments aussi différents que les dolmens,
les menhirs, les pierres branlantes, les cromlechs, les tumuli à cham-
bres intérieures et les tumuli privés de ce caractère. La commission
a également déclaré dangereux le nom, jusqu’ici consacré, de mo-
numents celtiques donné à ces diverses catégories de monuments in-
distinctement. Quelques membres de la commission peuvent, sans
doute, avoir été plus explicites en parlant des déductions tirées de
l’étude comparée que nous avons faite de tous ces monuments; mais
la commission, officiellement, n’a pris aucune décision à cet égard
et n’a même pas été saisie de la question dans ses détails : elle s’est
contentée de contrôler les faits matériels sur lesquels reposaient nos
déductions. Nous devons donc protester contre la phrase qui attribue
aux membres de la commission les déductions tirées de la distribution
actuelle des dolmens. Le nom de la commission n’a point à intervenir
dans cette affaire, l’autorité à discuter est beaucoup plus humble.

Passons aux faits et renfermons-nous, pour aujourd’hui, dans la
question des dolmens, en rappelant de nouveau que nous ne faisons
point une théorie et que nous résumons simplement l’état de nos
connaissances actuelles; les conséquences viendront après. Or, nous
avons affirmé et nous affirmons encore que les propositions suivantes
sont bien l’expression de nos connaissances actuelles :

x.

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