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Nouvelles archéologiques et correspondance
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NOUVELLES ARCHÉOLOGIQUES. 165
Tels sont, Monsieur, les faits principaux que j’ai pu recueillir dans
plusieurs explorations, et que je livre à votre critique éclairée. Un plan
exact et complet serait indispensable, mais il n’était pas en mon pouvoir
de le dresser. Inutilement j’ai consulté les feuilles cadastrales des com-
munes de Saint-Pierre-le-Chastel et de Pontgibaud : le camp desChazaloux
n’y est pas môme indiqué de nom. Si je ne m’abuse, les ruines que j’ai
essayé de vous décrire sont les plus entières,-les plus étendues, les plus
précieuses que nous possédions dans le genre. La parfaite intégrité de
beaucoup de leurs parties, intégrité qui s’explique par leur isolement dans
un désert de laves presque inabordable, en fait un véritable Pompéi gau-
lois, incomparablement plus vaste et mieux conservé que le village pour-
tant si remarquable de Châtaillon d’Alaise. Et cependant il est à craindre
que ces ruines ne finissent par disparaître de notre sol, ou du moins ne
subissent de graves mutilations.
Les habitants des hameaux voisins y trouvent, en effet, une carrière de
matériaux tout préparés, où ils ne se font pas faute de puiser. Vienne
quelque construction importante agricole ou industrielle à élever aux
alentours, nombre de cases y périront pierre par pierre. Déjà plusieurs
n’ont guère laissé sur le terrain que la base de leurs murs, notamment la
grande case D de l’entrée occidentale du viens. A mon avis, toutes
constatations opérées par qui de droit, le viens des Chazaloux devrait être
classé au nombre des monuments historiques de la France, et précieuse-
ment conservé. Des fouilles seraient sans doute fort productives, et il y
aurait là une riche mine à exploiter. Ch. Contejean.
— Nous recommandons tout particulièrement à nos lecteurs la traduc-
tion que MM. Georges Harris et Georges Perrot viennent de donner de la
Science du langage de Max Muller. Ce livre excellent et très-bien traduit,
dont nous rendrons compte prochainement, est indispensable à tous ceux
qui veulent se tenir au courant de la science.
— Nous devons signaler aussi une nouvelle publication italienne qui
s’annonce sous les meilleurs auspices. C’est le Bulletino délia commissione
di Antichita et Belle arti in Sicilia. Le premier bulletin est très-intéres-
sant et contient une curieuse photographie de deux sarcophages phéni-
ciens trouvés près de Païenne.
— Des difficultés relatives aux planches nous ont empêché de donner
dans le présent numéro l’article de M. Féraud sur les monuments dit cel-
tiques de la province de Constantine. Nous sommes obligé d’ajourner cette
publication,
— Nous donnerons le mois prochain le rapport de M. Weseher sur sa
mission en Egypte.
— M. Paul Bial, professeur à l’École impériale d’artillerie de Besançon,
vient de publier à la librairie Didier la première partie de l’ouvrage qu’il
intitule : Chemins, habitations et oppidum de la Gaule au temps des Césars,
Cette lre partie, en 1 vol., est dénommée Chemins celtiques,
Tels sont, Monsieur, les faits principaux que j’ai pu recueillir dans
plusieurs explorations, et que je livre à votre critique éclairée. Un plan
exact et complet serait indispensable, mais il n’était pas en mon pouvoir
de le dresser. Inutilement j’ai consulté les feuilles cadastrales des com-
munes de Saint-Pierre-le-Chastel et de Pontgibaud : le camp desChazaloux
n’y est pas môme indiqué de nom. Si je ne m’abuse, les ruines que j’ai
essayé de vous décrire sont les plus entières,-les plus étendues, les plus
précieuses que nous possédions dans le genre. La parfaite intégrité de
beaucoup de leurs parties, intégrité qui s’explique par leur isolement dans
un désert de laves presque inabordable, en fait un véritable Pompéi gau-
lois, incomparablement plus vaste et mieux conservé que le village pour-
tant si remarquable de Châtaillon d’Alaise. Et cependant il est à craindre
que ces ruines ne finissent par disparaître de notre sol, ou du moins ne
subissent de graves mutilations.
Les habitants des hameaux voisins y trouvent, en effet, une carrière de
matériaux tout préparés, où ils ne se font pas faute de puiser. Vienne
quelque construction importante agricole ou industrielle à élever aux
alentours, nombre de cases y périront pierre par pierre. Déjà plusieurs
n’ont guère laissé sur le terrain que la base de leurs murs, notamment la
grande case D de l’entrée occidentale du viens. A mon avis, toutes
constatations opérées par qui de droit, le viens des Chazaloux devrait être
classé au nombre des monuments historiques de la France, et précieuse-
ment conservé. Des fouilles seraient sans doute fort productives, et il y
aurait là une riche mine à exploiter. Ch. Contejean.
— Nous recommandons tout particulièrement à nos lecteurs la traduc-
tion que MM. Georges Harris et Georges Perrot viennent de donner de la
Science du langage de Max Muller. Ce livre excellent et très-bien traduit,
dont nous rendrons compte prochainement, est indispensable à tous ceux
qui veulent se tenir au courant de la science.
— Nous devons signaler aussi une nouvelle publication italienne qui
s’annonce sous les meilleurs auspices. C’est le Bulletino délia commissione
di Antichita et Belle arti in Sicilia. Le premier bulletin est très-intéres-
sant et contient une curieuse photographie de deux sarcophages phéni-
ciens trouvés près de Païenne.
— Des difficultés relatives aux planches nous ont empêché de donner
dans le présent numéro l’article de M. Féraud sur les monuments dit cel-
tiques de la province de Constantine. Nous sommes obligé d’ajourner cette
publication,
— Nous donnerons le mois prochain le rapport de M. Weseher sur sa
mission en Egypte.
— M. Paul Bial, professeur à l’École impériale d’artillerie de Besançon,
vient de publier à la librairie Didier la première partie de l’ouvrage qu’il
intitule : Chemins, habitations et oppidum de la Gaule au temps des Césars,
Cette lre partie, en 1 vol., est dénommée Chemins celtiques,