Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 2)

DOI Artikel:
Loiseleur, Jules: Jacques Androuet du Cerceau ses séjours et ses travaux dans l'Orléanais
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19459#0058

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
JACQUES ANDROUET DU CERCEAU. 43

Outre l'intérêt historique qu'elles présentent par elles-mêmes, ces pièces démontrent, de la
façon la plus incontestable, qu'à l'époque où elles furent rédigées, Jacques Androuet, qui ne
portait point encore le surnom de du Cerceau, habitait Orléans et y exerçait la profession
d'architecte. Qu'il fût dès lors en possession d'une grande réputation, c'est ce que prouve
suffisamment la prééminence que le corps municipal lui accordait sur ses confrères, l'architecte
Martin et le peintre Fromont. Et son établissement dans la capitale de l'Orléanais ne datait pas
de peu de temps, puisqu'il avait déjà publié dans cette ville ses cinq premiers ouvrages : en
049, son Recueil de vingt-cinq arcs de triomphe; l'année suivante, son Recueil de temples,
son Recueil de fragments antiques et son Livre de grotesques, et enfin, en i55i, l'année même
où il dirigeait les préparatifs de la réception de Henri II, ses Vues de ruines antiques.

Mais était-il originaire d'Orléans? M. Adolphe Berty, dans ses Grands Architectes français de
la Renaissance et dans sa Topographie historique du vieux Paris, a combattu cette opinion fort
répandue, en s'autorisant du témoignage de La Croix du xMaine qui, clans deux articles de sa
Bibliothèque Françoise, le qualifie de Parisien. L'argument est plus spécieux que solide : cette
qualification n'implique point, à mon avis, que, dans la pensée du bibliographe qui l'emploie,
Androuet fût originaire de Paris, mais simplement qu'il y fit un séjour assez prolongé pour
mériter d'être inscrit au nombre de ses habitants. C'est ainsi que ce même La Croix du Maine
appelle Parisien l'Italien Mathieu Bossuli, parce que ce théologien devint régent au collège de
Boncourt, à Paris.

Ajoutons qu'un autre bibliographe, le bénédictin dom Cérou, né en 1700, dans sa Biblio-
thèque des auteurs Orléanais, curieux manuscrit appartenant à la Bibliothèque publique d'Orléans,
 
Annotationen