HISTOIRE DU COSTUME.
sur les épaules, se laçait autour du visage de façon à n'en laisser
visibles que les yeux et le nez que recouvrait ensuite le nazal du heaume.
Ainsi le caleçon au lieu d'être de mailles était d'étoffe rembourrée qui pro-
tégeait les genoux. Ainsi, encore, les grèves, au lieu d'envelopper la jambe
PIK E RB TUMULAIKE DE PHILIPTE. XII Ie SIÈCLE.
comme un bas, étaient souvent ouvertes longitudinalement et assu-
jetties par des courroies, comme on fait pour les guêtres aujourd'hui.
Ces modifications varient à l'infini.
Le heaume à nazal fut abandonné pendant le xme siècle et remplacé
par un heaume cylindrique percé antérieurement de deux fentes horizon-
tales à la hauteur des yeux, que l'on appela œillères, et de trous à la
hauteur de la bouche afin de faciliter la respiration. Deux bandes de fer
croisées sur la face consolidaient cette partie du heaume. Celui-ci proté-
sur les épaules, se laçait autour du visage de façon à n'en laisser
visibles que les yeux et le nez que recouvrait ensuite le nazal du heaume.
Ainsi le caleçon au lieu d'être de mailles était d'étoffe rembourrée qui pro-
tégeait les genoux. Ainsi, encore, les grèves, au lieu d'envelopper la jambe
PIK E RB TUMULAIKE DE PHILIPTE. XII Ie SIÈCLE.
comme un bas, étaient souvent ouvertes longitudinalement et assu-
jetties par des courroies, comme on fait pour les guêtres aujourd'hui.
Ces modifications varient à l'infini.
Le heaume à nazal fut abandonné pendant le xme siècle et remplacé
par un heaume cylindrique percé antérieurement de deux fentes horizon-
tales à la hauteur des yeux, que l'on appela œillères, et de trous à la
hauteur de la bouche afin de faciliter la respiration. Deux bandes de fer
croisées sur la face consolidaient cette partie du heaume. Celui-ci proté-