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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 11.1875

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Nr. 5
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Darcel, Alfred: Histoire du costume, Salle du Moyen Âge, [2]: exposition de l'Union Centrale
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https://doi.org/10.11588/diglit.21840#0492

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476

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

statues de rois de la fin de cette époque qui ornent les piles des arcs-
boutants de la cathédrale de Rouen.

Jehan de Garlande, qui vivait au milieu du xme siècle, dans le Dic-
tionnaire publié par H. Géraud à la fin de son Paris sous Philippe le Bel
(Recueil des documents inédits), donne sur les étoffes et les vêtements de
cette époque quelques renseignements précis, quoique fort incomplets et
parfois difficiles à expliquer. A cette époque, et depuis longtemps déjà,
régnait la mode des fourrures qui dura jusqu'à la fin du moyen âge.

On est étonné du poids que devaient avoir les habits par la quantité
de pelleteries qu'on employait à les fourrer, si l'on en juge par ce qui a
été retrouvé jusqu'ici et publié des comptes des rois de France pour le
xive siècle, par M. Douet-d'Arcq et M. Léopold Delisle.

Les rois de France étaient dans l'habitude de vêtir aussi leur famille
et leurs familiers de « robes » à l'occasion des grandes fêtes, comme la
Toussaint, Pâques et la Pentecôte de chaque année, sans préjudice des
a robes hors livrée » qui leur étaient fournies dans l'intervalle, selon leurs
besoins.

Sous le nom de robe, on comprenait un vêtement complet fait de plu-
sieurs pièces ou « garnements » confectionnés tous avec une même étoffe
ou avec deux étoffes lorsqu'il s'agissait d'une « robe partie », c'est-à-dire
de deux couleurs. Le nombre des garnements variait de quatre à six
pièces en comptant le chaperon.

ALFRED DARCEL.

(La fin prochainement.)
 
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