Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 17.1897

DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:
Ritter, William: Correspondance d'Autriche
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.28018#0187

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CORRESPONDANCE DE L’ÉTRANGER

169

bourgmestre. Car, si Tilgner fut évidemment un grand artiste, il eut un tort,
qu’il partagea au reste avec tous les Viennois de sa génération, et auquel le goût
public portait irrésistiblement: il ne s’est jamais guéri de l’influence du
xvme siècle. Il a laissé beaucoup d’œuvres jolies, élégantes, gracieuses, très peu
de belles œuvres. Il n’eut pas assez l’occasion de pratiquer le nu. Il avait, en
outre, — la faute en était aux commandes peut-être, — une malheureuse ten-

(Cliché Lœwy)

LE SYMPHONISTE BRUCKNEll

Par Victor Tilgner

dance à choisir des proportions qui rapetissaient la conception, tout en ne la
rapetissant pas assez. C’était presque toujours à la fois trop petit pour être
beau, trop grand pour être joli ; cela tenait un juste milieu parfois un peu
mesquin. Je vise ici surtout les monuments funéraires. Tilgner sentait du reste
beaucoup mieux les côtés aimables des modèles que les côtés transcendants ; il
les choisissait, à vrai dire, et les circonstances les lui fournissaient en consé-
quence. Il aima et admira beaucoup Makart, et lui fut très supérieur, tout en le
complétant; leur œuvre réunie donnera la plus fidèle idée du goût viennois sous
le règne de François-Joseph et de la période prospère dont l’exposition de 1873
fut le couronnement. A cet égard, c’est surtout son élégant, svelte et un peu mai-

22

x vu.

3 e PÉRIODE.
 
Annotationen