Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 17.1897)

L’AUTEUR DE LA «VÉNUS ACCROUPIE

313

l’ancêtre d’une nombreuse famille de répliques, éparses dans nos
musées sous le nom de Vénus accroupies1, et dont les plus beaux
exemplaires sont la statue du musée Pio-Clemcntino, au Vatican, et
la Vénus de Vienne entrée au Louvre en 18792. Auquel des deux
Dédale faut-il faire remonter l’original de ces copies plus ou moins
fidèles? à Dédale de Sieyone, ou à Dédale de Bithynie? La question
divise depuis quarante ans les archéologues3 : je crois être aujourd’hui
en mesure de la trancher par des considérations plus positives que
celles que l’on a tirées du motif de l’œuvre, de la date de certaines
pierres gravées représentant un sujet analogue, ou de la renommée
inégale des deux artistes homonymes4.

I

Regardons d’un peu plus pr
de la discussion. Il se lit dans

1. Pour une énumération assez
Aphrodite, p. 314 etsuiv. ; Poltieret S.
Il y en a cinq -
originaire de i E~m
Clarac, vitrine E—
dessus du soi; EL
d’une brisure, E
pour le proloi E


Bausteine, n° '

3. En fave
cit. ; Friedrich
ker, Gleichnar
Guide des colle

En faveur
125 ; pour /£
Overbeck, Gri
note 64. Furtv
tribution à Dé

4. Je laiss
certaines mon:

EJ? O

!- O

F O

I O

es le texte de Pline5, point de départ
un chapitre consacré aux statues

complète de ces répliques, cf. Bernoulli,
Reinacb, Nécropole de Myrina, p. 269 et suiv.

nante statuette inédite,
nte intéressante (Salle
, le contour placé au-
rir la ligne irrégulière
ferait prendre d’abord

uments de l’Art antique
II, fig. 302. Cf. aussi
Il et suiv. (Nous repro-
|rtre exemplaire célèbre
187 ; Friedrichs-Wolters,

notamment : Stark, op.
|>. cit., p. 324-325 ; Kro-
l.ravail capital) ; Helbig,
., II, p. 584.

indu pour 1859, p. 123-
irbücher, LXXXVII, 98 ;
Instmythologie, p. II, 565,
•e Iloscher) rejette l’at-
utre opinion,
laoulli (op. cit., p. 317) de
ux, dont une suspecte)
îpe se rencontre un peu