DOI Heft:
Nr. 5
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.28018#0473
BIBLIOGRAPHIE
LA BATAILLE DE P AVI E
d’après LES TAPISSERIES CONSERVEES AU MUSÉE DE NAPLES 1
« Pendant la Renaissance, écrit le plus érudit de nos historiens d'art pour
cette période, — c’est ce point qui me paraît le plus digne d’être mis en lu-
mière, — c'est de la tapisserie que les princes d’une part, les municipalités de
l’autre, se servent pour perpétuer le souvenir de leurs victoires : les luttes de
cette grande époque, si puissante et si tourmentée, ne revivent nulle part avec
autant d’éclat. »
Il n’y a pas très longtemps que l’on comprend toute l’importance de ces do-
cuments figurés, lorsqu’ils sont du temps même où se sont passés les événe-
ments qu’ils représentent. La publication que vient de faire M. Luca Beltrami,
si justement estimé déjà pour ses travaux sur le château de Milan, sur la
Chartreuse de Pavie, sur Ambrogio Fossano dit le Bergognone, sur Bernardine
Luini et tant d’autres points capitaux de l’histoire et de l’art en Lombardie, ce
recueil, illustré par les procédés les plus nouveaux et les plus parfaits, apporte
une lumière précieuse à l’étude des guerres du xvi° siècle.
Les tapisseries que possède maintenant le musée de Naples, et qu'il n'expose
pas encore, ont une illustre provenance. D'après les indications qu’a données à
M. Beltrami M. le comte de Valencia, directeur de la Real Armeria de Madrid, les
sept pièces de cette suite ont été tissées à Bruxelles, peu de temps après la
bataille, d’après les cartons peints par Bernard van Orley; les États-Généraux de
1 .La Baltaglia cli Pavia, xxiv febbrajo .mdxxv, illustrata negli arazzi del march. del
Vasto al Museo di Napoli. Cenni storici e descrittivi di Luca Beltrami. vu tav. in elioti-
pia; Milano, 1896. 1 vol. gr. in-fol., tiré à 350 exemplaires.
Pour l'histoire de ces tapisseries et pour Bernard van Orley, l’on se reportera aux
deux ouvrages de M. Eugène Müntz, Histoire de la Tapisserie en Italie (Paris, Dalloz, in-
fol., p. 37) et La Tapisserie (Paris, Quantin, in-8°, p. 182, 184, 199, 214, 216) et à celui de
M. A. J. Wauters, La Peinture flamande (Paris, Quantin, in-8“, p. 146-147).
XVII. — 3* période. 55
LA BATAILLE DE P AVI E
d’après LES TAPISSERIES CONSERVEES AU MUSÉE DE NAPLES 1
« Pendant la Renaissance, écrit le plus érudit de nos historiens d'art pour
cette période, — c’est ce point qui me paraît le plus digne d’être mis en lu-
mière, — c'est de la tapisserie que les princes d’une part, les municipalités de
l’autre, se servent pour perpétuer le souvenir de leurs victoires : les luttes de
cette grande époque, si puissante et si tourmentée, ne revivent nulle part avec
autant d’éclat. »
Il n’y a pas très longtemps que l’on comprend toute l’importance de ces do-
cuments figurés, lorsqu’ils sont du temps même où se sont passés les événe-
ments qu’ils représentent. La publication que vient de faire M. Luca Beltrami,
si justement estimé déjà pour ses travaux sur le château de Milan, sur la
Chartreuse de Pavie, sur Ambrogio Fossano dit le Bergognone, sur Bernardine
Luini et tant d’autres points capitaux de l’histoire et de l’art en Lombardie, ce
recueil, illustré par les procédés les plus nouveaux et les plus parfaits, apporte
une lumière précieuse à l’étude des guerres du xvi° siècle.
Les tapisseries que possède maintenant le musée de Naples, et qu'il n'expose
pas encore, ont une illustre provenance. D'après les indications qu’a données à
M. Beltrami M. le comte de Valencia, directeur de la Real Armeria de Madrid, les
sept pièces de cette suite ont été tissées à Bruxelles, peu de temps après la
bataille, d’après les cartons peints par Bernard van Orley; les États-Généraux de
1 .La Baltaglia cli Pavia, xxiv febbrajo .mdxxv, illustrata negli arazzi del march. del
Vasto al Museo di Napoli. Cenni storici e descrittivi di Luca Beltrami. vu tav. in elioti-
pia; Milano, 1896. 1 vol. gr. in-fol., tiré à 350 exemplaires.
Pour l'histoire de ces tapisseries et pour Bernard van Orley, l’on se reportera aux
deux ouvrages de M. Eugène Müntz, Histoire de la Tapisserie en Italie (Paris, Dalloz, in-
fol., p. 37) et La Tapisserie (Paris, Quantin, in-8°, p. 182, 184, 199, 214, 216) et à celui de
M. A. J. Wauters, La Peinture flamande (Paris, Quantin, in-8“, p. 146-147).
XVII. — 3* période. 55