UN PORTRAIT DE FEMME
PAR GOYA
A LA NATIONAL GALLERY
Dès l'année 1786, Goya, nommé peintre
du roi, commençait dégoûter les effets d’une
popularité qui ne devait plus faire que gran-
dir. Déjà, à cette date, il avait produit quel-
ques ouvrages importants, non pas les meil-
leurs de son œuvre, mais, du moins, les plus
propres à mettre, par comparaison avec les
faibles productions de ses rivaux, son ori-
ginal talent en meilleure lumière et même
tout à fait à part. De ce moment, la vogue
vint à lui. A la ville, à la cour, ce fut une mode, un engouement,
de se faire peindre par Goya. Le roi, la reine, les infants, les mi-
nistres, les généraux, les courtisans, les personnages célèbres à un
titre quelconque, mais surtout les grandes dames, les comédiennes,
ainsi que quelques beautés appartenant au monde de la galan-
terie, obéirent à cette mode, qui persista d’ailleurs longtemps durant
la féconde et laborieuse carrière du maître, En habile homme
PAR GOYA
A LA NATIONAL GALLERY
Dès l'année 1786, Goya, nommé peintre
du roi, commençait dégoûter les effets d’une
popularité qui ne devait plus faire que gran-
dir. Déjà, à cette date, il avait produit quel-
ques ouvrages importants, non pas les meil-
leurs de son œuvre, mais, du moins, les plus
propres à mettre, par comparaison avec les
faibles productions de ses rivaux, son ori-
ginal talent en meilleure lumière et même
tout à fait à part. De ce moment, la vogue
vint à lui. A la ville, à la cour, ce fut une mode, un engouement,
de se faire peindre par Goya. Le roi, la reine, les infants, les mi-
nistres, les généraux, les courtisans, les personnages célèbres à un
titre quelconque, mais surtout les grandes dames, les comédiennes,
ainsi que quelques beautés appartenant au monde de la galan-
terie, obéirent à cette mode, qui persista d’ailleurs longtemps durant
la féconde et laborieuse carrière du maître, En habile homme