MISTRA
(premier article)
Mistra, la ville franque, la cité des Villehardouin, se dresse
encore sur l’un des contreforts du Taygète, à l’entrée de la vallée
de l’Eurotas. Construite après la Croisade des seigneurs champe-
nois, lors de leur établissement en Morée, elle suivit la fortune des
empereurs français de Constantinople, et ne demeura pas longtemps
au pouvoir des princes d’Àchaïe; mais elle avait remplacé la Lake-
demonia byzantine et fut. sous les despotes de Morée, la ville ia plus
importante du Péloponèse.
Capitale de la Laconie, elle a été successivement occupée par
les Turcs et les Vénitiens ; sa ruine date de l’insurrection des mon-
tagnards du Magne, en 1770. Depuis cette époque, un nouveau vil-
lage s’est formé dans la plaine, sur l’emplacement de la Sparte an-
tique,et la ville franque a été abandonnée.
Aujourd’hui, les nombreuses églises qui s’étagent sur les flancs
(premier article)
Mistra, la ville franque, la cité des Villehardouin, se dresse
encore sur l’un des contreforts du Taygète, à l’entrée de la vallée
de l’Eurotas. Construite après la Croisade des seigneurs champe-
nois, lors de leur établissement en Morée, elle suivit la fortune des
empereurs français de Constantinople, et ne demeura pas longtemps
au pouvoir des princes d’Àchaïe; mais elle avait remplacé la Lake-
demonia byzantine et fut. sous les despotes de Morée, la ville ia plus
importante du Péloponèse.
Capitale de la Laconie, elle a été successivement occupée par
les Turcs et les Vénitiens ; sa ruine date de l’insurrection des mon-
tagnards du Magne, en 1770. Depuis cette époque, un nouveau vil-
lage s’est formé dans la plaine, sur l’emplacement de la Sparte an-
tique,et la ville franque a été abandonnée.
Aujourd’hui, les nombreuses églises qui s’étagent sur les flancs