DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Maignan, Albert: Le Salon de 1897 - Société des Artistes Français (Champs-Élysées), 2
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.28018#0503
LE SALON DE 1897
SOCIÉTÉ DES ARTISTES FRANÇAIS (CHAMPS-ÉLYSÉES)
(deuxième article1)
II
E. HÉBERT, ROYBET, VOLLON.
Le hasard du placement a réuni dans une même salle les envois
de trois artistes de natures très diverses, mais qui comptent parmi
les plus illustres ; je veux parler de E. Hébert, Roybet et Vollon.
Le premier, plus intellectuel, se laisse emporter dans son rêve,
plus loin des réalités de la terre. La peinture est pour lui un mer-
veilleux instrument dont il connaît toutes les ressources; mais, sans
ce moyen d’expression, s’il eût été poète ou musicien, par exemple,
il serait resté un remarquable artiste, dans le sens général du mot.
Chez Roybet, comme chez Vollon, c’est la peinture, l’amour de
la peinture toute seule, qui stimule, enflamme le cerveau, conduit la
i. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3* pér., t. XVII, p. 3S3.
SOCIÉTÉ DES ARTISTES FRANÇAIS (CHAMPS-ÉLYSÉES)
(deuxième article1)
II
E. HÉBERT, ROYBET, VOLLON.
Le hasard du placement a réuni dans une même salle les envois
de trois artistes de natures très diverses, mais qui comptent parmi
les plus illustres ; je veux parler de E. Hébert, Roybet et Vollon.
Le premier, plus intellectuel, se laisse emporter dans son rêve,
plus loin des réalités de la terre. La peinture est pour lui un mer-
veilleux instrument dont il connaît toutes les ressources; mais, sans
ce moyen d’expression, s’il eût été poète ou musicien, par exemple,
il serait resté un remarquable artiste, dans le sens général du mot.
Chez Roybet, comme chez Vollon, c’est la peinture, l’amour de
la peinture toute seule, qui stimule, enflamme le cerveau, conduit la
i. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3* pér., t. XVII, p. 3S3.