DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Tourneux, Maurice: L' exposition des portraits de femmes et d'enfants à l'École des Beaux-Arts
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
eut quatre peintres de ce nom) un petit portrait de Marie de Rabutin,
daté de 1638, que nous devons, sur l’autorité de M. Féral, son
possesseur, tenir pour authentique.
L’iconographie historique, — science encore dans l’enfance
parmi nous, — a donc, on le voit, tout profit à tirer de ces musées
éphémères, en raison même des problèmes qu’ils soulèvent, mais l’art
proprement dit n’y trouve pas moins son compte. Puisque, en dépit
de l’effroyable catastrophe qui, ce mois-ci, a étreint et rapproché
tous les cœurs, les résultats matériels de l'exposition sont des plus
satisfaisants, demandons au comité de la Société philanthropique de
ne pas s’en tenir à cette seule tentative. Pour ne citer que des maîtres
français modernes, Gros, Girodet, les deux Guérin, Géricault, Eugène
Delacroix, Paul Delaroche, Ary Scheffer, les deux Devéria, Gigoux,
Millet, Manet, qui tous ont peint des portraits de femmes ou d’en-
fants, ne brillent aujourd’hui que par leur absence et attendent leur
tour. Ils méritent bien qu’on fasse en leur faveur quelques démarches
auprès des détenteurs de leurs œuvres, et le résultat de ces dé-
marches prouverait une fois de plus, j’en suis persuadé, qu’en France
rien ne réussit comme le succès.
MAURICE TOURNEUX
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
eut quatre peintres de ce nom) un petit portrait de Marie de Rabutin,
daté de 1638, que nous devons, sur l’autorité de M. Féral, son
possesseur, tenir pour authentique.
L’iconographie historique, — science encore dans l’enfance
parmi nous, — a donc, on le voit, tout profit à tirer de ces musées
éphémères, en raison même des problèmes qu’ils soulèvent, mais l’art
proprement dit n’y trouve pas moins son compte. Puisque, en dépit
de l’effroyable catastrophe qui, ce mois-ci, a étreint et rapproché
tous les cœurs, les résultats matériels de l'exposition sont des plus
satisfaisants, demandons au comité de la Société philanthropique de
ne pas s’en tenir à cette seule tentative. Pour ne citer que des maîtres
français modernes, Gros, Girodet, les deux Guérin, Géricault, Eugène
Delacroix, Paul Delaroche, Ary Scheffer, les deux Devéria, Gigoux,
Millet, Manet, qui tous ont peint des portraits de femmes ou d’en-
fants, ne brillent aujourd’hui que par leur absence et attendent leur
tour. Ils méritent bien qu’on fasse en leur faveur quelques démarches
auprès des détenteurs de leurs œuvres, et le résultat de ces dé-
marches prouverait une fois de plus, j’en suis persuadé, qu’en France
rien ne réussit comme le succès.
MAURICE TOURNEUX