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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
assis devant une table, sur laquelle il va examiner, à l’aide d'une
loupe, un écheveau de laine; quelques livres disposés sur la table rap-
pellent les services que le naturaliste rendit à notre industrie textile.
Ce portrait dut être un des derniers qu’exécuta le laborieux
artiste. Depuis le jour où il avait été agréé par l’Académie Royale
LE PRINCE FRÉDÉRIC-ADOLPHE DE SUÈDE, PAR ROSLIN
(Musée de Stockholm)
jusqu’à la fin de novembre 1791, il avait assisté avec une exactitude
exemplaire aux séances de l’Académie, et, sauf pour ses quatre
années d’absence, il est rare qu’on ne trouve pas son nom au bas
des procès-verbaux des séances. Au mois de novembre 1791, nous
remarquons son absence, et le compte rendu de la séance suivante
nous apprend qu’il a été assez sérieusement malade. Ses collègues
Lagrenée l’aîné et Vincent, qui, suivant une tradition courtoise, ont
été députés vers lui pour prendre de ses nouvelles, ne rapportent
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
assis devant une table, sur laquelle il va examiner, à l’aide d'une
loupe, un écheveau de laine; quelques livres disposés sur la table rap-
pellent les services que le naturaliste rendit à notre industrie textile.
Ce portrait dut être un des derniers qu’exécuta le laborieux
artiste. Depuis le jour où il avait été agréé par l’Académie Royale
LE PRINCE FRÉDÉRIC-ADOLPHE DE SUÈDE, PAR ROSLIN
(Musée de Stockholm)
jusqu’à la fin de novembre 1791, il avait assisté avec une exactitude
exemplaire aux séances de l’Académie, et, sauf pour ses quatre
années d’absence, il est rare qu’on ne trouve pas son nom au bas
des procès-verbaux des séances. Au mois de novembre 1791, nous
remarquons son absence, et le compte rendu de la séance suivante
nous apprend qu’il a été assez sérieusement malade. Ses collègues
Lagrenée l’aîné et Vincent, qui, suivant une tradition courtoise, ont
été députés vers lui pour prendre de ses nouvelles, ne rapportent