DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Bibliographie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24683#0464
440
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Léonard Gautier et par Le Blond, ou peintes par Simon Vouet (musée d’Or-
léans) et par Deruet (collection de M. de Haldat du Lys), l’académique statue
érigée, en 1756, à Rouen sur la place du Vieux-Marché; au xix° siècle enfin, qui
répare largement l'indifférence des précédents, la chaste ligure créée par la
princesse Marie d’Orléans, auteur également d'une statuette pleine de sentiment,
Jeanne d’Arc pleurant à la vue clés blessés, les chefs-d’œuvre célèbres de Rude, de
Ghapu, de Frémiet, de Paul Dubois, les eaux-fortes de Bida, les peintures murales
du Panthéon, et cette autre composition d’une si belle allure à la fois mystique
et guerrière : La Délivrance d’Orléans, du peintre Aman Jean, au musée d’Orléans;
puis les cartons si décoratifs de Grasset, les pages exquises de Boutet de Monvel,
les délicats médaillons de Roty et de Dropsy, bien d’autres œuvres encore plus ou
moins connues, à côté desquelles, puisqu’on voulait faire figurer les interpréta-
tions les plus diverses, les douces images de cette jeune artiste qui signait Maric-
Edmée n’auraient certes pas été déplacées, et parmi lesquelles surtout nous
regrettons de ne pas voir en bonne place un tableau que son mérite et l'inspi-
ration religieuse du peintre auraient dû recommander plus que bien d’autres : la
Jeanne d’Arc en prières de Ferdinand Gaillard.
Quant à l’exécution matérielle de l’ouvrage, — pour lequel M. Giraldon a
dessiné une jolie couverture, d’une sobre distinction, — elle fait, comme toujours,
grand honneur à la maison Hachette.
a . m .
l.’Adminislraleur-gfrant : J. ROUAM.
PARIS. —■ IMPRIMERIE GEORGES PETIT, 12, RUE GODOT-DE-MAUROI.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Léonard Gautier et par Le Blond, ou peintes par Simon Vouet (musée d’Or-
léans) et par Deruet (collection de M. de Haldat du Lys), l’académique statue
érigée, en 1756, à Rouen sur la place du Vieux-Marché; au xix° siècle enfin, qui
répare largement l'indifférence des précédents, la chaste ligure créée par la
princesse Marie d’Orléans, auteur également d'une statuette pleine de sentiment,
Jeanne d’Arc pleurant à la vue clés blessés, les chefs-d’œuvre célèbres de Rude, de
Ghapu, de Frémiet, de Paul Dubois, les eaux-fortes de Bida, les peintures murales
du Panthéon, et cette autre composition d’une si belle allure à la fois mystique
et guerrière : La Délivrance d’Orléans, du peintre Aman Jean, au musée d’Orléans;
puis les cartons si décoratifs de Grasset, les pages exquises de Boutet de Monvel,
les délicats médaillons de Roty et de Dropsy, bien d’autres œuvres encore plus ou
moins connues, à côté desquelles, puisqu’on voulait faire figurer les interpréta-
tions les plus diverses, les douces images de cette jeune artiste qui signait Maric-
Edmée n’auraient certes pas été déplacées, et parmi lesquelles surtout nous
regrettons de ne pas voir en bonne place un tableau que son mérite et l'inspi-
ration religieuse du peintre auraient dû recommander plus que bien d’autres : la
Jeanne d’Arc en prières de Ferdinand Gaillard.
Quant à l’exécution matérielle de l’ouvrage, — pour lequel M. Giraldon a
dessiné une jolie couverture, d’une sobre distinction, — elle fait, comme toujours,
grand honneur à la maison Hachette.
a . m .
l.’Adminislraleur-gfrant : J. ROUAM.
PARIS. —■ IMPRIMERIE GEORGES PETIT, 12, RUE GODOT-DE-MAUROI.