LES CUIVRES ARABES
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ration accessoire, où brillent particulièrement les canards volants ou
le bulbe épanoui. D’ailleurs, le style des fleurs, le système des com-
positions polygonales, offrent les mêmes caractères que les grandes
décorations des mosquées arabes du Caire. Et quand je parle de l’art
arabe du Caire, je n’en sépare pas l’art du Yémen, dont les destinées
BOITE (l’ERSE, XIVe SIÈCLE
(Musée du Louvre.)
étaient liées à celles de l'ngypte et dont les sultans étaient les satel-
lites de ceux du Caire au xive et au xvc siècle.
Un chandelier qui est entré en 1806 au Musée arabe du Caire
est un excellent spécimen à l’appui des observations qui précèdent.
Il offre presque absolument tous les caractères d’une pièce de Mossoul
du xme siècle : le décor à entrelacs, le fer à T, les médaillons à per-
sonnages, les frises d’animaux, et surtout cette technique où le
décor est gravé en un léger relief, que la feuille d’argent incrustée
ne couvre pas entièrement, laissant un étroit débord. L'inscription
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ration accessoire, où brillent particulièrement les canards volants ou
le bulbe épanoui. D’ailleurs, le style des fleurs, le système des com-
positions polygonales, offrent les mêmes caractères que les grandes
décorations des mosquées arabes du Caire. Et quand je parle de l’art
arabe du Caire, je n’en sépare pas l’art du Yémen, dont les destinées
BOITE (l’ERSE, XIVe SIÈCLE
(Musée du Louvre.)
étaient liées à celles de l'ngypte et dont les sultans étaient les satel-
lites de ceux du Caire au xive et au xvc siècle.
Un chandelier qui est entré en 1806 au Musée arabe du Caire
est un excellent spécimen à l’appui des observations qui précèdent.
Il offre presque absolument tous les caractères d’une pièce de Mossoul
du xme siècle : le décor à entrelacs, le fer à T, les médaillons à per-
sonnages, les frises d’animaux, et surtout cette technique où le
décor est gravé en un léger relief, que la feuille d’argent incrustée
ne couvre pas entièrement, laissant un étroit débord. L'inscription