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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 23.1900

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Nr. 3
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Cook, Herbert Frederick: Les trésors de l'art italien en Angleterre, 3,1, Raphae͏̈l et son école
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https://doi.org/10.11588/diglit.24720#0196

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TRÉSORS DE L’ART ITALIEN EN ANGLETERRE

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Trinité d’Urbin. La déduction est claire : l’auteur doit avoir été
familier avec les enseignements de l’école ferraraise. Qui serait-ce
donc? Ceux qui ont rejeté la tradition d’après laquelle Raphaël serait
Fauteur de la bannière ont mis en avant, à sa place, le nom d’Ensebio
di San Giorgio ; malheureusement, ce pauvre figurant de l'école

LA TRINITÉ, PAR TIMOTEO VITI
(Kglise des Capucins, Milan.}

ombrienne, dont le principal litre de gloire est d’avoir suivi Raphaël
à respectueuse distance, ne décèle nulle part ailleurs une origine
ferraraise ; et la même objection se poserait pour tout autre artiste
local sans renom. Si, au contraire, on considère la tradition comme
véridique et si, à la suite de Crowe et Cavalcaselle et de maintes
autres autorités, on estime que cette bannière de procession est due
au pinceau du jeune Raphaël, alors toutes les obscurités s’éclair-
cissent; un anneau de plus vient renforcer la chaîne qui relie le
jeune urbinate à Timoteo Viti et à la tradition ferraraise; l’hypo-
 
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