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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1735
DOI article:
N. 432
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0066
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44 Recueil des Machines

■ ' parties , les échaufïe, ôt n’en peut raper que fort peu ,

ij3$. au lieu que Tarchet par son mouvement alternatif, les
N°.43 2. couche Ôc redresse successivement, ôc les rape d’une
- ,, maniere plus naturelie: la seconde raison est que comme

il faut indispensablement tenir le tabac avec la main gau-
che pour le faire tourner , la droite se trouve dans une
situation gênante pour faire aller cette maniveile : la
troisieme est qssil faut autant de temps pour faire un
tour de maniveile que pour pousser, & retirer Tarchet :
ainsi tandis que la roue fait un tour avec 3a maniveüe ,
elie en fera deux & demi avec i'archet ; le mouvement
de celui-ci est plus vif 9 ôc par-ià plus propre à raper.

On ne doit pas trouver à redire sur ce que les lames
de la roue sont si courtes, que les gros bouts de tabac
descendent un demi-pouce plus bas que l’armure : c’est
Texpérience qui a porté l’Auteur à retrancher une par-
tie de leur longueur , ôt si on en retranchoit-davantage
une telle roue feroit plus de tabac ; la raison de cela est
que les parties d’une roue les plus éloignées du centre ,
sont dans un fort grand mouvement, tandis que ceîles
de vers le centre ne feroit que mouvoir les parties
du tabac, sans les détacher : on répare le défaut de ce
vuide en faisant tourner le tabac pour que chaque par-
tie passe à son tour dans les endroits aôlifs de la roue ;
Fon peut dire même que si les lames descendoient jus-
qu’au centre , on ne pourroit pas raper du tout, par-
ce que comme la carotte doit s’avanr.er tout-à-ia-fois,
la partie d’en bas, qui ne se raperoit pas, empêcheroit
tout le reste de pouvoir avancer contre les dents supé-
rieures.

Les personnes qui voudront de ces rapes, faites avec
précision , en trouveront à Paris , chez le sieur Dulac,
marchand parfumeur, rue saint Honoré^ au Berceau d’or,'
près la rue des Pouiies ; ôc à Villeneuve lès Avignon
chez TAuteur, au prix ordinaire de 30 Üv, on fournitles

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