ÀPPROUVÉES PAR lAcADÉ MIE. Iip
2°. Dans les moulins à la Polonoise l’arbre de la roue
estd’ime seulepiece, & toutes les parties de cette roue 1741.
étant fermement arrêtées à Parbre, elle se meut nécesfai- N°. 44<50
rement toute entiere, au lieu que la roue de Mrs du Bost —--
est divisée en trois parties danssà hauteur, ôc ces trois par-
ties de roue se peuvent mouvoir séparément, 011 deuxen-
semble, ou toutes trois à la fois. Ce partage de la roue en
trois parties mobiles séparément donne la facilité de mé-
nager la force du vent, & d’empêcher que les meules ne
soient emportéesavec trop de rapidité ; ces trois partiesde
roues s’arrêteront par le secours de trois freins, & si Pon
veut n’en arrêter qu’une ou deux , ce sera celle du haut,
ou celle du haut avec celle du milieu.
L’inclinaison des ailes de la roue aux rayons , & le vui-
de qui est au milieu en forme de tour creuse, fait quele vent
peut frapper le plus d’aiies qu’il est possible , & que pres-
quetoutle vent résséchi dans les différens degrés d’inci-'
dence, est mis à profit, ce qui donne à la roue ia propriété
de tourner en piein air & sans ie secours de îa tour où eile
est enfermée, ce que ne fait pas le moulin à la Poionoise
tel qu’on nous l’a proposé jusqu’ici : la roue de ce moulin se'
trouve, & par sa constru£tion & par la tour où elle est en-
fermée , à l’abri des accidens que peuvent causer de vio-
lens coups de vent, propriété que n’ont pas les mouiins
ordinaires dont les voians sont exposés à toute la violence
du vent, & sont souvent emportés par les ouragans.
Ce moulin a, comme les autres moulins à ia Poionoise,
Pavantage d’avoirla meule sur i’arbre de la roue, & sans
aucun engrénage, ce quirend lesfrottemens ôtl’entretien
beaucoup moindres.
Comme mouiin à eau, la roue étant totalement sub-
mergée, seroit à sabri des accidens causés par les glaces,
ét autres corps qui pourroient ssotter sur i’eau, & la venir
choquer:& comme Mrs du Bostproposent deplacer ces
roues à moitié couvertes, à l’issiue, par exemple, des arches
2°. Dans les moulins à la Polonoise l’arbre de la roue
estd’ime seulepiece, & toutes les parties de cette roue 1741.
étant fermement arrêtées à Parbre, elle se meut nécesfai- N°. 44<50
rement toute entiere, au lieu que la roue de Mrs du Bost —--
est divisée en trois parties danssà hauteur, ôc ces trois par-
ties de roue se peuvent mouvoir séparément, 011 deuxen-
semble, ou toutes trois à la fois. Ce partage de la roue en
trois parties mobiles séparément donne la facilité de mé-
nager la force du vent, & d’empêcher que les meules ne
soient emportéesavec trop de rapidité ; ces trois partiesde
roues s’arrêteront par le secours de trois freins, & si Pon
veut n’en arrêter qu’une ou deux , ce sera celle du haut,
ou celle du haut avec celle du milieu.
L’inclinaison des ailes de la roue aux rayons , & le vui-
de qui est au milieu en forme de tour creuse, fait quele vent
peut frapper le plus d’aiies qu’il est possible , & que pres-
quetoutle vent résséchi dans les différens degrés d’inci-'
dence, est mis à profit, ce qui donne à la roue ia propriété
de tourner en piein air & sans ie secours de îa tour où eile
est enfermée, ce que ne fait pas le moulin à la Poionoise
tel qu’on nous l’a proposé jusqu’ici : la roue de ce moulin se'
trouve, & par sa constru£tion & par la tour où elle est en-
fermée , à l’abri des accidens que peuvent causer de vio-
lens coups de vent, propriété que n’ont pas les mouiins
ordinaires dont les voians sont exposés à toute la violence
du vent, & sont souvent emportés par les ouragans.
Ce moulin a, comme les autres moulins à ia Poionoise,
Pavantage d’avoirla meule sur i’arbre de la roue, & sans
aucun engrénage, ce quirend lesfrottemens ôtl’entretien
beaucoup moindres.
Comme mouiin à eau, la roue étant totalement sub-
mergée, seroit à sabri des accidens causés par les glaces,
ét autres corps qui pourroient ssotter sur i’eau, & la venir
choquer:& comme Mrs du Bostproposent deplacer ces
roues à moitié couvertes, à l’issiue, par exemple, des arches