APPROUVÉES PAR L'ÀCADéMIE, I f Ç
îion en trois jours. Le pignon placé au centre de cette
roue engrene dans ia roue T qui fait son tour en trente 1742,
jours ; cette roue porte aussi un pignon qui fait mouvoir N°.4s 3.
la roue Y, sur laquelle est fixée la courbe d’équation ; --*
cette courbe fait sa révolution en une année. Comme la
diiférence de ses rayons tirés du centre du mouvement
à sa circonférence, est proportionnelle à l’équation du
tempSj il résulte que le bras G toujours pouisé sur le
bord de la courbe parle ressbrt X , fait mouvoir le rateau
F , qui obiige le rouage de faire suivre la même irrégula-
rité à raiguilie des minutes du temps vrai.
Pour éviter le jeu des engrenages des roues qui condui-
sent l’aiguille du soleil, & qui produiroient des erreurs ,
on place un ressort spiral entre ies deux roues A & C, re-
tenu au centre de l’une, &. à la circonférence de l’autre;
ce resiort étant tendu , & toutes les roues dans leur re-
paire, portent les jeux des roues C,L,N,0,M,B,
vers la roue A ; par ce moyen elles n’ont point de jeu
que dans leur mouvement propre, par conséquent Fai-
guilie du temps vrai de même. Ceci est de conséquence
dans Fexécution; on a empioyé ia même précaution pour
i’engrenage du rateau avec son chassis par le moyen du
ressort Y qui le chasse toujours d’un même cbté.
Cettemachine consiste donc principalement en un mou-
.vement annuel pratiqué dans la quadrature, mené par un
pignon placé sous la roue des heures, qui fait faire à la
derniere roue sa révolution en 365 jours.
Cette quadrature fut exécutée pour feu S. A. S. M §r le
Duc d’Orléans.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 24 Novembre 1742 , M rS Camus 6c de
Montigny lisent leur rapport sur ia Montre à équa-
tion du sieur du Tertre > faite pour M§ r leDuc d Orléans.
Vij
îion en trois jours. Le pignon placé au centre de cette
roue engrene dans ia roue T qui fait son tour en trente 1742,
jours ; cette roue porte aussi un pignon qui fait mouvoir N°.4s 3.
la roue Y, sur laquelle est fixée la courbe d’équation ; --*
cette courbe fait sa révolution en une année. Comme la
diiférence de ses rayons tirés du centre du mouvement
à sa circonférence, est proportionnelle à l’équation du
tempSj il résulte que le bras G toujours pouisé sur le
bord de la courbe parle ressbrt X , fait mouvoir le rateau
F , qui obiige le rouage de faire suivre la même irrégula-
rité à raiguilie des minutes du temps vrai.
Pour éviter le jeu des engrenages des roues qui condui-
sent l’aiguille du soleil, & qui produiroient des erreurs ,
on place un ressort spiral entre ies deux roues A & C, re-
tenu au centre de l’une, &. à la circonférence de l’autre;
ce resiort étant tendu , & toutes les roues dans leur re-
paire, portent les jeux des roues C,L,N,0,M,B,
vers la roue A ; par ce moyen elles n’ont point de jeu
que dans leur mouvement propre, par conséquent Fai-
guilie du temps vrai de même. Ceci est de conséquence
dans Fexécution; on a empioyé ia même précaution pour
i’engrenage du rateau avec son chassis par le moyen du
ressort Y qui le chasse toujours d’un même cbté.
Cettemachine consiste donc principalement en un mou-
.vement annuel pratiqué dans la quadrature, mené par un
pignon placé sous la roue des heures, qui fait faire à la
derniere roue sa révolution en 365 jours.
Cette quadrature fut exécutée pour feu S. A. S. M §r le
Duc d’Orléans.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 24 Novembre 1742 , M rS Camus 6c de
Montigny lisent leur rapport sur ia Montre à équa-
tion du sieur du Tertre > faite pour M§ r leDuc d Orléans.
Vij