DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1742
DOI Artikel:N. 455
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0243
APPROUVÉES PAR l’ÀCADÉMIE. 171
& ceîle de la jambe mobile se vissera de même âu cô-
té opposé à celui 011 elle étoit. On peut pour la même
raison faire des pointes semblables au compas précédent,
& telles que la figure G le représente.
Voici queîques observations & additions de l’Auteur
à ces deux machines.
Quoique la jambe mobile s’ouvre à tous les tours d’uti
même nombre de degrés ; cependant les tourÿ qu elle
fait sur le papier , s’approchent tant soit peu les uns des
autres, en s’éloignant du centre, parce que le chemin
que la jambe mobile faît sur le papier en s’écartant de
îa jambe immobile, ne doit pas être mesuré sur la cir-
conférence du cercle dont elle est considérée comme
rayon, mais en tirant une ligne droite d’une pointe à
l’autre : c’est pourquoi ceux qui voudront avoir cet ins-
trument dans sa perfeclion , seront obligés de mettre un
rayon à la place de la jambe mobile, pour tenir la por-
tion de roue, ôc de faire une petite rainure circulaire
à la jambe mobile, ôc pour lors ce compas traceraune
Ipiraie dont les tours seront exadlement à la même dis-
tance les uns des autres, comme le compas précédent.
La seconde addition de M. de Tilieres est détaillée
dans un Mémoire qu’il a remis à l’Académie en Août
pour en inserer un mot dans l’Histoire de 1742.
Dans le premier article de ce mémoire, l’Auteur don-
He la construdlion d’une planchette quarrée, dontlalon-
gueur excéde l’étendue des plus grandes spirales que le
compas puiste décrire , & sur laquelle on applique ce com-
pas. L’objet de cette addition est d’empêcher la jambe
immobile de tourner sur sa pointe , pendant qu’on tra-
ce la spirale, & procurer une grande exadtitude dans les
diffe'rens tours des fpires. M. de Tilieres n’ayant joint à
ce Mémoire aucun desfein reiatif, il seroit inutile de
rendre ici tout ce qu’il dit sur cette matiere.
Ce mémoire contient de plus diffdrentes pratiques pour
Yij
1742.
No.4;y;
& ceîle de la jambe mobile se vissera de même âu cô-
té opposé à celui 011 elle étoit. On peut pour la même
raison faire des pointes semblables au compas précédent,
& telles que la figure G le représente.
Voici queîques observations & additions de l’Auteur
à ces deux machines.
Quoique la jambe mobile s’ouvre à tous les tours d’uti
même nombre de degrés ; cependant les tourÿ qu elle
fait sur le papier , s’approchent tant soit peu les uns des
autres, en s’éloignant du centre, parce que le chemin
que la jambe mobile faît sur le papier en s’écartant de
îa jambe immobile, ne doit pas être mesuré sur la cir-
conférence du cercle dont elle est considérée comme
rayon, mais en tirant une ligne droite d’une pointe à
l’autre : c’est pourquoi ceux qui voudront avoir cet ins-
trument dans sa perfeclion , seront obligés de mettre un
rayon à la place de la jambe mobile, pour tenir la por-
tion de roue, ôc de faire une petite rainure circulaire
à la jambe mobile, ôc pour lors ce compas traceraune
Ipiraie dont les tours seront exadlement à la même dis-
tance les uns des autres, comme le compas précédent.
La seconde addition de M. de Tilieres est détaillée
dans un Mémoire qu’il a remis à l’Académie en Août
pour en inserer un mot dans l’Histoire de 1742.
Dans le premier article de ce mémoire, l’Auteur don-
He la construdlion d’une planchette quarrée, dontlalon-
gueur excéde l’étendue des plus grandes spirales que le
compas puiste décrire , & sur laquelle on applique ce com-
pas. L’objet de cette addition est d’empêcher la jambe
immobile de tourner sur sa pointe , pendant qu’on tra-
ce la spirale, & procurer une grande exadtitude dans les
diffe'rens tours des fpires. M. de Tilieres n’ayant joint à
ce Mémoire aucun desfein reiatif, il seroit inutile de
rendre ici tout ce qu’il dit sur cette matiere.
Ce mémoire contient de plus diffdrentes pratiques pour
Yij
1742.
No.4;y;