DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1744
DOI Artikel:N. 462
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APPROUVÏÉâ PàR FÂCAD^MIË, 22$
le frîsé sur Tétoffe, la planche étant enduite d’une com-
position de sable dur & grenu. L’étoffe Z, à mesure 1744.
qu’elie se frise par le frottement de la planche, est tirée
en bas sur un cylindre 7 & 8, autour duquel elle 1
s’enveloppetce cyiindre, que les ouvriers appellent l’ens.
foupe, est mis en mouvement par la lanterne horison-
tale V, qui engrene dans la roue p ; elle porte une lan-
terne 10, qui fait mouvoir la roue de i’enssoupe 12:
tout ce rouage est représenté séparément Ôt distintie^
rnent par la fig. y. Ii faut remarquer que Fétoffe est th
rée sur le cylindre par de vieiiies cordes.
La machine à friser étant conduite par un mouvement
uniforme, tel que celui de l’eau, frisera beaucoup mieux
les ratines que toutes ceiles qui sont en usage à Paris;
parce qu’on ne les fait agir qu’à bras d’hommes, ou par
des chevaux, ce qui ne leur donne qu’un mouvement
inégal & de secousses. Ainsi ce que le sieur Durand pro-
pose ne peut être que très-utile au commerce de Paris-
Le moulin qu’ii a proposé dans ie Mémoire qu’iî pré*
senta à M. le Contrôleur Général au mois de Mars 1742,
n’étoit que pour dégraisser les étoffes ôc non pour les
fouler : il devoit le construire de façon à ne pas faire
dépérir les e'toffes.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de FÀcadémie, uq
modéie de moulin à foulon ôt celui d’une machine à
friser les ratines, montès l’un ôc i’autre sur un bateau
garni de ses vannes, pour être mus par le courant de
la riviere de Seine, ôt présenté par ie sieur Durand ,
maître Tondeur à Paris.
Ce moulin Ôc la machine à friser sont depuis long-temps
en usage dans plusieurs manufaèlures du Royaume, ôc
par conséquent assez conny^ pour que nous soyons
Hec, des Mackines, Tome VII, F s
le frîsé sur Tétoffe, la planche étant enduite d’une com-
position de sable dur & grenu. L’étoffe Z, à mesure 1744.
qu’elie se frise par le frottement de la planche, est tirée
en bas sur un cylindre 7 & 8, autour duquel elle 1
s’enveloppetce cyiindre, que les ouvriers appellent l’ens.
foupe, est mis en mouvement par la lanterne horison-
tale V, qui engrene dans la roue p ; elle porte une lan-
terne 10, qui fait mouvoir la roue de i’enssoupe 12:
tout ce rouage est représenté séparément Ôt distintie^
rnent par la fig. y. Ii faut remarquer que Fétoffe est th
rée sur le cylindre par de vieiiies cordes.
La machine à friser étant conduite par un mouvement
uniforme, tel que celui de l’eau, frisera beaucoup mieux
les ratines que toutes ceiles qui sont en usage à Paris;
parce qu’on ne les fait agir qu’à bras d’hommes, ou par
des chevaux, ce qui ne leur donne qu’un mouvement
inégal & de secousses. Ainsi ce que le sieur Durand pro-
pose ne peut être que très-utile au commerce de Paris-
Le moulin qu’ii a proposé dans ie Mémoire qu’iî pré*
senta à M. le Contrôleur Général au mois de Mars 1742,
n’étoit que pour dégraisser les étoffes ôc non pour les
fouler : il devoit le construire de façon à ne pas faire
dépérir les e'toffes.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par ordre de FÀcadémie, uq
modéie de moulin à foulon ôt celui d’une machine à
friser les ratines, montès l’un ôc i’autre sur un bateau
garni de ses vannes, pour être mus par le courant de
la riviere de Seine, ôt présenté par ie sieur Durand ,
maître Tondeur à Paris.
Ce moulin Ôc la machine à friser sont depuis long-temps
en usage dans plusieurs manufaèlures du Royaume, ôc
par conséquent assez conny^ pour que nous soyons
Hec, des Mackines, Tome VII, F s