APPROUVÉES PAR l’ÂCADEMIE. 24^
iMachïne. Elle a été inventée an commencement de ce
siecle; par M. Savari, & exécutée ôc construite en grand 1744.
à Londres, Ôt en plusieurs autres endroits de la grande N°. 465,
Bretagne. Depuis ce temps-là, elle a aussi été construite-—
ailleurs qu’en Angleterre : on en trouve une à Fresne *
petit village près Condé ; pour y puiser l’eau des mines
à charbon.
Tout le jeu de cette machine dépend de l’effet alterna--
tif de l’eau chaude Ôc de l’eau froide joint à l’aôtion de
rathmosphère.
Son méchanisme principal dépend en généràl d’un
grand balancier3 dont un des extrêmités répond à un
piston qui joue dans un cylindre, ôc l'autre extrêmkd
aux pompes aspirantes qui élevent Teau d’un puits.
Ce cylindre est placé verticalement, ôc au-aessus d’un
grand alembic de cuivre, avec lequel il communique par
le moyen d’un autre cylindre de diametre beaucoup pius
petit ; une partie de la hauteur de ce petit cylindre est im
troduite dans le grand; ôc la partie inférieure est liée avec
le haut du chapiteau de cet alembic ; qui a forme d’un
dôme. La partie inférieure de cet alembic est une chau-
diere un peu évasée par le haut, qui occupe plus de la
moitié de la hauteur de l’alembic ; ôt dans laquelle quand
îa machine eft en mouvement on entretient toujours la
même quantité d’eau bouillante par le moyen d’un four-
neau placé sous cette chaudiere. La vapeur de l’eau bouiL-
lante passe du chapiteau de l’alembic dans le cylindre,
chasse d’abord l’air renfermé dans la partie de ce cylindre
inférieur au piston ; cet air sort par le moyen d’un petit
tuyau fort court, placé à peu de distance du fonds du
cylindre ; à l’extrêmité de ce tuyau est un godet de cui-
vre dans le fond duquel est la soupape nommée rmissanui
cette foupape est chargée de plomb ; ôt est suspendue à
un ressort de fer pour la maintenir toujours dans là même
diredion lorsqu’elle joue.
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iMachïne. Elle a été inventée an commencement de ce
siecle; par M. Savari, & exécutée ôc construite en grand 1744.
à Londres, Ôt en plusieurs autres endroits de la grande N°. 465,
Bretagne. Depuis ce temps-là, elle a aussi été construite-—
ailleurs qu’en Angleterre : on en trouve une à Fresne *
petit village près Condé ; pour y puiser l’eau des mines
à charbon.
Tout le jeu de cette machine dépend de l’effet alterna--
tif de l’eau chaude Ôc de l’eau froide joint à l’aôtion de
rathmosphère.
Son méchanisme principal dépend en généràl d’un
grand balancier3 dont un des extrêmités répond à un
piston qui joue dans un cylindre, ôc l'autre extrêmkd
aux pompes aspirantes qui élevent Teau d’un puits.
Ce cylindre est placé verticalement, ôc au-aessus d’un
grand alembic de cuivre, avec lequel il communique par
le moyen d’un autre cylindre de diametre beaucoup pius
petit ; une partie de la hauteur de ce petit cylindre est im
troduite dans le grand; ôc la partie inférieure est liée avec
le haut du chapiteau de cet alembic ; qui a forme d’un
dôme. La partie inférieure de cet alembic est une chau-
diere un peu évasée par le haut, qui occupe plus de la
moitié de la hauteur de l’alembic ; ôt dans laquelle quand
îa machine eft en mouvement on entretient toujours la
même quantité d’eau bouillante par le moyen d’un four-
neau placé sous cette chaudiere. La vapeur de l’eau bouiL-
lante passe du chapiteau de l’alembic dans le cylindre,
chasse d’abord l’air renfermé dans la partie de ce cylindre
inférieur au piston ; cet air sort par le moyen d’un petit
tuyau fort court, placé à peu de distance du fonds du
cylindre ; à l’extrêmité de ce tuyau est un godet de cui-
vre dans le fond duquel est la soupape nommée rmissanui
cette foupape est chargée de plomb ; ôt est suspendue à
un ressort de fer pour la maintenir toujours dans là même
diredion lorsqu’elle joue.
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