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De la partie supérieure du chapiteau, sort un tuyau
Irorizontai, qui va s’introduire dans un cylindre posé ver-
tîcalement à côté de la chaudiere ; ce cylindre qui est de
fer fondu, est de grandeur proportionnée à celle de l’a-
temhic ; ii est bouché par ie haut environ aux trois quarts
de sa hauteur : immédiatement au-dessbus de sa communi-*
cation avec salembic , on a pratiqué un diaphragme ou
plaque de métal, percé d’un trou 3 dont le diametre est
bgal à ceiui du tuyau de communication.
Ce ,trou est alternativement ouvert & bouché par le
nioyen d’une soupape qui se meut horizontalement ; à peu
de distance de ce diaphragme Ôt au-defîbus , le tuyau d’in-
jesHon s’introduit dans le cylindre ; enfin ie fond de ce
cyiindre eft encore percé de deux trous? dont l’un répond
a un tuyau aspirant, qui part du fond du puisard qu’on
veut dessecher, ôc i’autre sert d’ouverture à un tuyau qui
est d’abord descendant, & qui en se recourbant devient
montant, iorsqu’on veut porter fort au-dessus de la ma-
chine , l’eau qui a été élevée du puistird. Quand on se
çontente d’élever cette eau à la hauteur de la machine,
ce second tuyau devient le tuyau de décharge : ces deux
tuyaux ont chacun leur soupape, l’une oii le tuyau as-
pirant s’abouche avec le cyiindre , l’autre placée dana
îe tuyau montant, à la hauteur du fond du cylindre.
On vok par le détail de toutes ces piéces, que la va-
peur de l’eau bouiiiante passe d’abord dans la partie du
cylindre qui est au-dessiis du diaphragme ; qu’ensuite la
soupape de ce diaphragme s’ouvrant , cette vapeur passe
dans la grande porcion de ce cylindre qui est au-dessous;
que son premier effet est de chasser l’air qui y est con-
tenu, ôt qui sort par ia soupape du tuyau montant; que
lorsque cette capacité du cylindre eft remplie de la va-
peur de l’eau bouiliante, la soupape du diaphragme se
ferme, & aussi-tôt après le tuyau d’injedlion s’ouvre, qui
introduisant de l’eau froide en forme de pluie dans cette
Rec, dcs Maçhincs* Tqme VII, Ii
De la partie supérieure du chapiteau, sort un tuyau
Irorizontai, qui va s’introduire dans un cylindre posé ver-
tîcalement à côté de la chaudiere ; ce cylindre qui est de
fer fondu, est de grandeur proportionnée à celle de l’a-
temhic ; ii est bouché par ie haut environ aux trois quarts
de sa hauteur : immédiatement au-dessbus de sa communi-*
cation avec salembic , on a pratiqué un diaphragme ou
plaque de métal, percé d’un trou 3 dont le diametre est
bgal à ceiui du tuyau de communication.
Ce ,trou est alternativement ouvert & bouché par le
nioyen d’une soupape qui se meut horizontalement ; à peu
de distance de ce diaphragme Ôt au-defîbus , le tuyau d’in-
jesHon s’introduit dans le cylindre ; enfin ie fond de ce
cyiindre eft encore percé de deux trous? dont l’un répond
a un tuyau aspirant, qui part du fond du puisard qu’on
veut dessecher, ôc i’autre sert d’ouverture à un tuyau qui
est d’abord descendant, & qui en se recourbant devient
montant, iorsqu’on veut porter fort au-dessus de la ma-
chine , l’eau qui a été élevée du puistird. Quand on se
çontente d’élever cette eau à la hauteur de la machine,
ce second tuyau devient le tuyau de décharge : ces deux
tuyaux ont chacun leur soupape, l’une oii le tuyau as-
pirant s’abouche avec le cyiindre , l’autre placée dana
îe tuyau montant, à la hauteur du fond du cylindre.
On vok par le détail de toutes ces piéces, que la va-
peur de l’eau bouiiiante passe d’abord dans la partie du
cylindre qui est au-dessiis du diaphragme ; qu’ensuite la
soupape de ce diaphragme s’ouvrant , cette vapeur passe
dans la grande porcion de ce cylindre qui est au-dessous;
que son premier effet est de chasser l’air qui y est con-
tenu, ôt qui sort par ia soupape du tuyau montant; que
lorsque cette capacité du cylindre eft remplie de la va-
peur de l’eau bouiliante, la soupape du diaphragme se
ferme, & aussi-tôt après le tuyau d’injedlion s’ouvre, qui
introduisant de l’eau froide en forme de pluie dans cette
Rec, dcs Maçhincs* Tqme VII, Ii