DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1745
DOI Artikel:N. 471
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APPROUVËËS PÀR L 5AcADÈMIEJ
nàvire, ôc les rameurs travaillent ensemble avec tc-utes
leurs forces, ôc donnent un seconde coup de rame.
L'on trouvera ci-après dans le rapport des Commis-
saires , le calcul de la vîtesse du navire poussé par les
rames, dont le résultat efl de faire 12 ou 14 cents toi-
ses par heure* ou environ une demi-lieue.
En conséquence de l’approbation de l’Académie, M.
le Comte de Maurepas-promit à l’inventeur des nou-
velles rames, par une lettre datée du 26 Juillet 1745 5
d’en faire faire l’épreuve à Toulon ,aussitôt qu’il seroit
possible d’employer les ouvriers de la marine à tout
autre ouvrage qu’aux construdlions ôc aux armemens.
M. TAbbé Masson ayant lieu d’espérer que les épreu-
ves proposées par l’Académie pourroient être faites 9
pria la Compagnie de lui confirmer de nouveau son ap-
probation, en y comprenant un changement qusil fait
à son appareil, qui consiste à substituer à la place dc
î’hèlice de charpente, «ne foite lame de fer appliquée
au gabaris , par une de ses extrêmités, tandis que l’au-
tre extrêmité s’éloigne de plus en plus du navire, ôc
s’éleve en s’éloignant. Des barres de fer coudées con-
trebutent cette lame, ôc îa fixe dans la position où elle
doit être; elles sont recues d’un côté dans une suite
d’anneaux ou de colets de fer que la lame porte à sa
partie postérieure, ôc de l’autre dans une suite de co-
lets de fer fixés dans le gabaris. Cette construôlion a
été jugée plus simple ôc plus commode que celle de
l’hèlice de charpente., ôc l’Auteur en a obtenu un cer-
tificat d’approbation en datc du 17 Juin i75'o, ôc qui
confirme aussi l’approbation du 23 Juin 174y.
M. l’Abbé Masson a fait l’application de ce même
mèchanisme , aux bateaux qui remontent les rivieres
peu rapides ôc des barques chargèes, qui entrent dans
les embouchures des sseuves; les Commissaires nom-
?nés pour l’examen de cette idèe} font mention dans
I745’»
N°. 47 u
nàvire, ôc les rameurs travaillent ensemble avec tc-utes
leurs forces, ôc donnent un seconde coup de rame.
L'on trouvera ci-après dans le rapport des Commis-
saires , le calcul de la vîtesse du navire poussé par les
rames, dont le résultat efl de faire 12 ou 14 cents toi-
ses par heure* ou environ une demi-lieue.
En conséquence de l’approbation de l’Académie, M.
le Comte de Maurepas-promit à l’inventeur des nou-
velles rames, par une lettre datée du 26 Juillet 1745 5
d’en faire faire l’épreuve à Toulon ,aussitôt qu’il seroit
possible d’employer les ouvriers de la marine à tout
autre ouvrage qu’aux construdlions ôc aux armemens.
M. TAbbé Masson ayant lieu d’espérer que les épreu-
ves proposées par l’Académie pourroient être faites 9
pria la Compagnie de lui confirmer de nouveau son ap-
probation, en y comprenant un changement qusil fait
à son appareil, qui consiste à substituer à la place dc
î’hèlice de charpente, «ne foite lame de fer appliquée
au gabaris , par une de ses extrêmités, tandis que l’au-
tre extrêmité s’éloigne de plus en plus du navire, ôc
s’éleve en s’éloignant. Des barres de fer coudées con-
trebutent cette lame, ôc îa fixe dans la position où elle
doit être; elles sont recues d’un côté dans une suite
d’anneaux ou de colets de fer que la lame porte à sa
partie postérieure, ôc de l’autre dans une suite de co-
lets de fer fixés dans le gabaris. Cette construôlion a
été jugée plus simple ôc plus commode que celle de
l’hèlice de charpente., ôc l’Auteur en a obtenu un cer-
tificat d’approbation en datc du 17 Juin i75'o, ôc qui
confirme aussi l’approbation du 23 Juin 174y.
M. l’Abbé Masson a fait l’application de ce même
mèchanisme , aux bateaux qui remontent les rivieres
peu rapides ôc des barques chargèes, qui entrent dans
les embouchures des sseuves; les Commissaires nom-
?nés pour l’examen de cette idèe} font mention dans
I745’»
N°. 47 u