174?-
N°. 471.
Dèscription
des nouvel-
îes rarnes.
%QO RECUE I V D E S M ÂCH î N'E'ë 1
leur rapport du i Juillet 1750, de plusieurs inconvé*
niens, qui empêchent qu’on ne puifîe espérer aucan§
d’effet que l’Inventeuï-.se promettoit de cettedécouverte;
ôc comme il a eu communication de ce rapport, il s’eft
occupé à remédier aux defauts de ces especes de rame :
effedivement il esl parvenu à les diminuer; cependana
le résuitat du rapport du 24 Juillet 17Ç1 , fait à l’oc-
casion de ces dernieres correôtions, est que l’on ne doit
pr-incipalement regarder cette construCiicn de rames^ qus
comme un objet propre à être employé sur les vais'i
seaux, ôt non pas à la navigation des rivieres.
RAPPORT DES GOMMISSAIRES^
LE Mercredi 25 Juin 174Mrs -Pajot d’Ons-Eri^
Bray ôt Bouguer lisent le rapport suivant sur 1$
rame tournante de M. l’Abbé Masson.
Nous avons examirré > ordre de TAcadémie, une
nouvelle disposition de rames propres à iervir dans le&
vaisseaux, proposée par-M. TAbbé Masson^ de l’Aca^
démie de Dijon3.
On. sçait combien II seroit importànt dans diverses
rencontres de pouvoir faire marcher les plus grands vaiss
seaux^ lorsqu’ils sont hors d’état de gouverner pendant
le calme.j ôt que le. défaut de vent rend leurs voiles-.
absolument inutileswOnsçair austi qssil n’est pas possn
ble de leur appliquer lea rames ordinaires, parce quii
faudroit donner de trop grandes dimensions à ces ra-i
mes3ssi on vouloit qu’elles fusscnt soutenues sur le bord
même du navire; ôt que d’un autre côté leur partie
intérieure ou s’éleve toujours trop, ou doit avoir trop
de jeu, pour qu’elle puisfe êt-re admise dans l’entrepont
des plus grands vaisseaux. M.-l’Àbbé Maffon évite ces
différens obstacles > en se servant de rames brisées 9 qui
se plient comme un sseau par une espece de charniere*
N°. 471.
Dèscription
des nouvel-
îes rarnes.
%QO RECUE I V D E S M ÂCH î N'E'ë 1
leur rapport du i Juillet 1750, de plusieurs inconvé*
niens, qui empêchent qu’on ne puifîe espérer aucan§
d’effet que l’Inventeuï-.se promettoit de cettedécouverte;
ôc comme il a eu communication de ce rapport, il s’eft
occupé à remédier aux defauts de ces especes de rame :
effedivement il esl parvenu à les diminuer; cependana
le résuitat du rapport du 24 Juillet 17Ç1 , fait à l’oc-
casion de ces dernieres correôtions, est que l’on ne doit
pr-incipalement regarder cette construCiicn de rames^ qus
comme un objet propre à être employé sur les vais'i
seaux, ôt non pas à la navigation des rivieres.
RAPPORT DES GOMMISSAIRES^
LE Mercredi 25 Juin 174Mrs -Pajot d’Ons-Eri^
Bray ôt Bouguer lisent le rapport suivant sur 1$
rame tournante de M. l’Abbé Masson.
Nous avons examirré > ordre de TAcadémie, une
nouvelle disposition de rames propres à iervir dans le&
vaisseaux, proposée par-M. TAbbé Masson^ de l’Aca^
démie de Dijon3.
On. sçait combien II seroit importànt dans diverses
rencontres de pouvoir faire marcher les plus grands vaiss
seaux^ lorsqu’ils sont hors d’état de gouverner pendant
le calme.j ôt que le. défaut de vent rend leurs voiles-.
absolument inutileswOnsçair austi qssil n’est pas possn
ble de leur appliquer lea rames ordinaires, parce quii
faudroit donner de trop grandes dimensions à ces ra-i
mes3ssi on vouloit qu’elles fusscnt soutenues sur le bord
même du navire; ôt que d’un autre côté leur partie
intérieure ou s’éleve toujours trop, ou doit avoir trop
de jeu, pour qu’elle puisfe êt-re admise dans l’entrepont
des plus grands vaisseaux. M.-l’Àbbé Maffon évite ces
différens obstacles > en se servant de rames brisées 9 qui
se plient comme un sseau par une espece de charniere*