DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1745
DOI Artikel:N. 472
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APPROUVÉES PAR lAcADÉMIE. 311
lon, il convenoit d’éprouver si celui qu'on feroit de- .
dans, nauroit point quelque défaut ; pour cela nous 1745.
avons fait faire avec 7 liv. à £ Üv. deviande un bouillon N°.472.
fort simple, c’est-à-dire, où il y avoit peu de légumes , ■ ..
pour que les moindres défauts du bouillon se pussent
appercevoir.
Le bouillon a été très-bien fait en quatre heures de
temps & avec seulement la quantité de charbon néces-
saire pour remplir le fourneau, ce qui fait environtrois
quarterons. Tous ceux qui ont gouté de ce bouillon
sont trouvé fort bon; mais la viande paroissoit trop
cuite ôcdessTéchée: nous ne devons pas négliger defaire
remarquer qu’au moyen de ce fourneau, il esfc très-aisé
d’entretenir une ébullition uniforme qui doit être avan-
tageuse pour bien faire le bouillon. On n’a point à
craindre que l’étamure de la marmite se détruise promp-
tement, puisqu’eile n’efl jamais exposée à l’a£tion du
feu, & pour cette raison le cuivre de la marmite doit
aussi durer fort long-temps ; mais si le corps du fourneau
qui est noyé dans le bouillon se bruloit ou se deséta-
moit, il y auroit à craindre que le bouiilon n’en con-
tra£tâtune mauvaise qualité ; mais il n’y a point à crain-
dre qu’il se brûle, parce qu’il efl toujours rafraichi par
le bouülon, & cette même raison fait croire que l’éta-
mure subssflera du temps, sur-tout quand on fait atten-
tion que le charbon ne brûle qu’auprès de la grille,
& qu’il est noir dans presque toute la hauteur du four-
neau.
M. Pigage profite de la chaleur qui s’échappe par le
haut du fourneau, pour y brûler ou y faire du café en
meme temps que la viande se cuit.
Pour bruler le café ii a fait un ballon de cuivre à
col court ôc iarge , qui s’ajuste au haut du fourneau.
Dans ce ballon qui s’ouvre en deux, il met un petit
cylindre de tole, traversé par une broche, & sem-
lon, il convenoit d’éprouver si celui qu'on feroit de- .
dans, nauroit point quelque défaut ; pour cela nous 1745.
avons fait faire avec 7 liv. à £ Üv. deviande un bouillon N°.472.
fort simple, c’est-à-dire, où il y avoit peu de légumes , ■ ..
pour que les moindres défauts du bouillon se pussent
appercevoir.
Le bouillon a été très-bien fait en quatre heures de
temps & avec seulement la quantité de charbon néces-
saire pour remplir le fourneau, ce qui fait environtrois
quarterons. Tous ceux qui ont gouté de ce bouillon
sont trouvé fort bon; mais la viande paroissoit trop
cuite ôcdessTéchée: nous ne devons pas négliger defaire
remarquer qu’au moyen de ce fourneau, il esfc très-aisé
d’entretenir une ébullition uniforme qui doit être avan-
tageuse pour bien faire le bouillon. On n’a point à
craindre que l’étamure de la marmite se détruise promp-
tement, puisqu’eile n’efl jamais exposée à l’a£tion du
feu, & pour cette raison le cuivre de la marmite doit
aussi durer fort long-temps ; mais si le corps du fourneau
qui est noyé dans le bouillon se bruloit ou se deséta-
moit, il y auroit à craindre que le bouiilon n’en con-
tra£tâtune mauvaise qualité ; mais il n’y a point à crain-
dre qu’il se brûle, parce qu’il efl toujours rafraichi par
le bouülon, & cette même raison fait croire que l’éta-
mure subssflera du temps, sur-tout quand on fait atten-
tion que le charbon ne brûle qu’auprès de la grille,
& qu’il est noir dans presque toute la hauteur du four-
neau.
M. Pigage profite de la chaleur qui s’échappe par le
haut du fourneau, pour y brûler ou y faire du café en
meme temps que la viande se cuit.
Pour bruler le café ii a fait un ballon de cuivre à
col court ôc iarge , qui s’ajuste au haut du fourneau.
Dans ce ballon qui s’ouvre en deux, il met un petit
cylindre de tole, traversé par une broche, & sem-