528 Recueil des Machines
. doivent produire une vibration beaucoup plus grande sans
1746. comparaison , que celle qui peut arriver par une pareille
N°.47j. diminution des coionnes paralieles ôc de la manivelle
--par leur choc continuel : car supposons que dans un
pendule à rochet & à seconde, chaque branche de Pancre
soit d’un pouce de iongueur ; supposons encore que le choc
des dents contre les palettes a produit dans un certain
temps une diminution de ji de Ügne ; supposons enfin que
le penduie pris à un pouce du centre de suspension, (ce
qui sera égai à la branche de l’ancre), ôt poussé par cet
ancre Ôc ces dents, (que i’on a supposé avoir diminué en
total de 5-7 de ligne) décrive un arc diminuè ègalement de
77 de iigne > il arrivera que la lentille qui se trouve à
trente-six pouces du centre, diminuera son arc de 77 011
d’une ligne.
Revenant à présent au pendule de dix-neuf pieds 7, ÔC
supposant que les colonnes ôt la manivelle sont usés éga-
lement de ■— de Ügne, il arrivera que l’arc vis à vis i’é-
chappement ne sera diminuée que de — de Jigne ; ÔC
comme ii ne reste qu’environ la cinquieme partie du
pendule, depuis séchappement jusqu à la lentille, l’arc
de la lentille ne sera diminuë , (au surplus de celui de
l’échappement), que de la cinquiemepartie de j- de ligne;
c’est-à-dire de rh 9 ce étant ajouté à 7-, fera — ou
7- de ligne : il paroît donc évident que le dérangement^
qui arrivera au pendule à seconde, par un échappement
à rochet, est plus fort de trente contre un que celui qui
arrivera au pendule de deux 7 secondes , par un échapr
pement à maniveile. En considérant cet échappement en
lui-même, & sans aucun rapport au rouage, on peut, ce
semhle, asfurer qu’il sera plusconstant, Ôc s’usera moins
que les autres.
L’Auteur asisure avoir eu sur cet écbappement, pen-
dant dix mois , un succès qui pasibit ses espérances*
quoiqu’il ne l ait appliqué qu’à un rouage fort usé, ôc
qu’il avoit totalement abandonné, J]
. doivent produire une vibration beaucoup plus grande sans
1746. comparaison , que celle qui peut arriver par une pareille
N°.47j. diminution des coionnes paralieles ôc de la manivelle
--par leur choc continuel : car supposons que dans un
pendule à rochet & à seconde, chaque branche de Pancre
soit d’un pouce de iongueur ; supposons encore que le choc
des dents contre les palettes a produit dans un certain
temps une diminution de ji de Ügne ; supposons enfin que
le penduie pris à un pouce du centre de suspension, (ce
qui sera égai à la branche de l’ancre), ôt poussé par cet
ancre Ôc ces dents, (que i’on a supposé avoir diminué en
total de 5-7 de ligne) décrive un arc diminuè ègalement de
77 de iigne > il arrivera que la lentille qui se trouve à
trente-six pouces du centre, diminuera son arc de 77 011
d’une ligne.
Revenant à présent au pendule de dix-neuf pieds 7, ÔC
supposant que les colonnes ôt la manivelle sont usés éga-
lement de ■— de Ügne, il arrivera que l’arc vis à vis i’é-
chappement ne sera diminuée que de — de Jigne ; ÔC
comme ii ne reste qu’environ la cinquieme partie du
pendule, depuis séchappement jusqu à la lentille, l’arc
de la lentille ne sera diminuë , (au surplus de celui de
l’échappement), que de la cinquiemepartie de j- de ligne;
c’est-à-dire de rh 9 ce étant ajouté à 7-, fera — ou
7- de ligne : il paroît donc évident que le dérangement^
qui arrivera au pendule à seconde, par un échappement
à rochet, est plus fort de trente contre un que celui qui
arrivera au pendule de deux 7 secondes , par un échapr
pement à maniveile. En considérant cet échappement en
lui-même, & sans aucun rapport au rouage, on peut, ce
semhle, asfurer qu’il sera plusconstant, Ôc s’usera moins
que les autres.
L’Auteur asisure avoir eu sur cet écbappement, pen-
dant dix mois , un succès qui pasibit ses espérances*
quoiqu’il ne l ait appliqué qu’à un rouage fort usé, ôc
qu’il avoit totalement abandonné, J]