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Recueil des Machines Année 1747
DOI article:N. 479
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370 Recueil des Machines
——du côté de la racine, la pointe diminuant à proportion,
1747, quoiqu’ii soit libre de le laisser d’une grosfeur uniforme,
No 47p. ôc pour le mieux on le taillera à huit pans.
-- Pour construire la roue IK, on prend vihgt-quatre
pieds du côté de la pointe ; on fait vingt-quatre mor-
toises , distribuées à distance égale sur chaque pan de
l’arbre, en forme de spirale. Ces mortoises sont faites
pour recevoir autant d’ailerons, faits avec des bouts de
planches clouées, sur un rayon de bois de chêne, dans
îequel on observe une taille oblique pour l’appiication
des planches , afin que ledit rayon puisfe avoir , (par
rapport à la ligne courante du grand arbre), une incli-
nailon à peu près semblable à celle des ailes des moulins
à vent verticaux dont cette roue irnite parfaitement le
principe de force , & comme le fait encore celie des
tournebroches à la fumée.
Un angle de quarante-cinq degrés, tracé sur une sur-
face ronde de l’étendue du diametre que son veut donner
à la roue, est la juste mesure ôc la figure que doit avoir
chaque aileron.
La roue LM (fig. 2.) doit avoir plus ou moins de
diametre, suivant Ja profondeur de la riviere , ce qui
donne lieu de faire des moulins pius grands ou plus pe-
tits ; ôc à Pégard du diametre, il faut observer qu’une
roue qui a trois pieds de rayon du côté du gros de l’ar-
bre, ne doit avoir que deux pieds trois pouces vers la
pointe M, qui est toujours plus enfonc'ée dans l’eau que
le reste de l’arbre.
Comme il faut que la roue <3o ce mcmlin. cherclie tOU-
jours par elle-même à s’éloigner du bord pour se jetter
dans le courant, ce que l’eflort qu’on lui oppose lui fait
faire , ôt dont elle devient plus vidtorieuse à mesure
qu’elle entre dans une eau plus rapide, il faut observer
qu’il n’y ait qu’un peu plus de la moitié, ou les deux
ders tout au plus de cette roue qui soit dàns l’eau, ôc
——du côté de la racine, la pointe diminuant à proportion,
1747, quoiqu’ii soit libre de le laisser d’une grosfeur uniforme,
No 47p. ôc pour le mieux on le taillera à huit pans.
-- Pour construire la roue IK, on prend vihgt-quatre
pieds du côté de la pointe ; on fait vingt-quatre mor-
toises , distribuées à distance égale sur chaque pan de
l’arbre, en forme de spirale. Ces mortoises sont faites
pour recevoir autant d’ailerons, faits avec des bouts de
planches clouées, sur un rayon de bois de chêne, dans
îequel on observe une taille oblique pour l’appiication
des planches , afin que ledit rayon puisfe avoir , (par
rapport à la ligne courante du grand arbre), une incli-
nailon à peu près semblable à celle des ailes des moulins
à vent verticaux dont cette roue irnite parfaitement le
principe de force , & comme le fait encore celie des
tournebroches à la fumée.
Un angle de quarante-cinq degrés, tracé sur une sur-
face ronde de l’étendue du diametre que son veut donner
à la roue, est la juste mesure ôc la figure que doit avoir
chaque aileron.
La roue LM (fig. 2.) doit avoir plus ou moins de
diametre, suivant Ja profondeur de la riviere , ce qui
donne lieu de faire des moulins pius grands ou plus pe-
tits ; ôc à Pégard du diametre, il faut observer qu’une
roue qui a trois pieds de rayon du côté du gros de l’ar-
bre, ne doit avoir que deux pieds trois pouces vers la
pointe M, qui est toujours plus enfonc'ée dans l’eau que
le reste de l’arbre.
Comme il faut que la roue <3o ce mcmlin. cherclie tOU-
jours par elle-même à s’éloigner du bord pour se jetter
dans le courant, ce que l’eflort qu’on lui oppose lui fait
faire , ôt dont elle devient plus vidtorieuse à mesure
qu’elle entre dans une eau plus rapide, il faut observer
qu’il n’y ait qu’un peu plus de la moitié, ou les deux
ders tout au plus de cette roue qui soit dàns l’eau, ôc