DOI issue:
Recueil des Machines Année 1753
DOI article:N. 490
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0588
44^ Recueil des Macmines
—tiere, suivant les principes de la méchanique, On sent
iyy^. que la supériorité des roues de derriere sur celles de de-
N°.4po. vant, ne donne aucun avantage au mouvement de la
-voiture ; ôt qu au contraire les roues de devant ont d’au-
tant plus d’avantage qu’elles sont plus grandes, pourvu
que la ligne du tirage ne s’écarte pas trop du niveau du
poitrail des chevaux. Le plus de hauteur de fesïleu
de devant ôc du timon donne plus d’avantage aux chevaux
dans le recul : delà ii suit que si la voiture devenue plus
roulante par l’augmentation des roues de devant, paroît
ohligée à enrayer pîus souvent dans les descentes, le
plus de hauteur de la sseche, qui donne aux chevaux plus
de facilité pour retenir, paroît aussi dispenser d’enrayer
aussi fôuvent qu’on pourroit le croire ; ainsi savantage
qui résulte de la plus grande facilité que la voiture dok
avoir dans la montée, ne se trouve point détruite par une
plus grande difîiculté dans la descente.
La même voie que M. de Chenonceaux a donnée aux
roues de devant qu’à celies de derriere, a l’avantage de
procurer aux roues de derriere un chemin frayé ôc battu
par celles de devant, Ôt plus de facilité à cotoyer. Les
rondelles de fer, appliquées au lisoir ôc au brancardpour
soutenir le frottement des efîïeux, paroifîent utiles, en
ce que le srottement devient plus uniforme, plus doux
Ôc plus capable de conserver les moyeux que le heurtoir
ou espece de cloux, qu’on enfonce dans le brancard,
On sent aisément que les traits, posés de plat contre
la cuifîe des chevaux, sont moins capables d’en user le
poil ou de les écorcher, que ces mêmes traits frottans
par leur bord.
L’augmentation de hauteur que M. de Chenonceaux
a donnée aux roues de devant de sa voiture, ssa obligé à
faire plufîeurs changemens dans la courbure des brancards
Ôc dans la suspenfîon de la caisse : il a prosité habilement
de la facilité qu’on a de rendre les voitures plus doucesa
—tiere, suivant les principes de la méchanique, On sent
iyy^. que la supériorité des roues de derriere sur celles de de-
N°.4po. vant, ne donne aucun avantage au mouvement de la
-voiture ; ôt qu au contraire les roues de devant ont d’au-
tant plus d’avantage qu’elles sont plus grandes, pourvu
que la ligne du tirage ne s’écarte pas trop du niveau du
poitrail des chevaux. Le plus de hauteur de fesïleu
de devant ôc du timon donne plus d’avantage aux chevaux
dans le recul : delà ii suit que si la voiture devenue plus
roulante par l’augmentation des roues de devant, paroît
ohligée à enrayer pîus souvent dans les descentes, le
plus de hauteur de la sseche, qui donne aux chevaux plus
de facilité pour retenir, paroît aussi dispenser d’enrayer
aussi fôuvent qu’on pourroit le croire ; ainsi savantage
qui résulte de la plus grande facilité que la voiture dok
avoir dans la montée, ne se trouve point détruite par une
plus grande difîiculté dans la descente.
La même voie que M. de Chenonceaux a donnée aux
roues de devant qu’à celies de derriere, a l’avantage de
procurer aux roues de derriere un chemin frayé ôc battu
par celles de devant, Ôt plus de facilité à cotoyer. Les
rondelles de fer, appliquées au lisoir ôc au brancardpour
soutenir le frottement des efîïeux, paroifîent utiles, en
ce que le srottement devient plus uniforme, plus doux
Ôc plus capable de conserver les moyeux que le heurtoir
ou espece de cloux, qu’on enfonce dans le brancard,
On sent aisément que les traits, posés de plat contre
la cuifîe des chevaux, sont moins capables d’en user le
poil ou de les écorcher, que ces mêmes traits frottans
par leur bord.
L’augmentation de hauteur que M. de Chenonceaux
a donnée aux roues de devant de sa voiture, ssa obligé à
faire plufîeurs changemens dans la courbure des brancards
Ôc dans la suspenfîon de la caisse : il a prosité habilement
de la facilité qu’on a de rendre les voitures plus doucesa