U8 LA CHALDEE ET L'ASSYRIE.
le problème qui se posait devant le constructeur assyrien; instruit par
une longue expérience, il l'a résolu de la manière la plus judicieuse ;
il a fait preuve de beaucoup d'invention, de réflexion et de sagesse.
§ 3. — AUTRES PALAIS DE LA MÉSOPOTAMIE
Ce type du palais, que nous avons éludié, à Kborsabad, dans sa
forme la plus récente el la plus développée, c'est, comme celui de la
tour à étages^ en Clialdée qu'il a dû naître el s'ébaueber, de manière
que les grandes lignes en fussent fixées bien avant le temps où les
princes de Galacb et de Ninive commencèrent à
dresser sur les tertres de l'Assyrie leurs royales
demeures. Les sites des vieilles cités de la Basse
Cbaldée renferment des édifices qui paraissent re-
monter à une époque très reculée et dans lesquels
on devine et on reconnaît comme la première es-
quisse du somptueux palais de Sargon.
Le plus important de ces bâtiments, celui qu'il
serait le plus intéressant d'examiner à fond et de
nJrL—rLruJ/
palais"" T'warka déblayer complètement, c'est la ruine de War/<a,
d'après Loftus. que Loftus désigne sous le nom de Wusivas (fig. 172,
lettre B du plan)1 ; il n'y a fait, par malheur, que des
fouilles très sommaires; la-descriplioii qu'il en donne est très succincte,
et le plan qui l'accompagne ne présente le relevé que d'une très faible
partie des constructions (fig. 199). Il n'en faut pourtant pas plus pour
fixer le caractère de l'édifice. Celui-ci est porté sur un monticule dont
la forme est celle d'un rectangle ; le grand côté de la ligure a près de
200 mètres, et le petit environ 150. Malgré l'énorme accumulation des
décombres, Loftus a pu distinguer une porte ouverte dans l'enceinte et
plusieurs ebambres de dimensions inégales, qui communiquent avec
une large cour ; même épaisseur de mur, même absence de symétrie
qu'à Kborsabad ; les baies ne sont pas placées exactement au milieu de
l'un des côtés de la pièce. Dans la grande muraille, ornée de ruden-
tures el de panneaux, qui se dresse encore, sur une longueur de
52 mètres et avec une bauleur de 7 mètres, au milieu des débris, on
devra chercher ce que l'on pourrait appeler la façade postérieure de
1. Loftus, Travels and rescarches, ch. xvi el surloul p. 170.
le problème qui se posait devant le constructeur assyrien; instruit par
une longue expérience, il l'a résolu de la manière la plus judicieuse ;
il a fait preuve de beaucoup d'invention, de réflexion et de sagesse.
§ 3. — AUTRES PALAIS DE LA MÉSOPOTAMIE
Ce type du palais, que nous avons éludié, à Kborsabad, dans sa
forme la plus récente el la plus développée, c'est, comme celui de la
tour à étages^ en Clialdée qu'il a dû naître el s'ébaueber, de manière
que les grandes lignes en fussent fixées bien avant le temps où les
princes de Galacb et de Ninive commencèrent à
dresser sur les tertres de l'Assyrie leurs royales
demeures. Les sites des vieilles cités de la Basse
Cbaldée renferment des édifices qui paraissent re-
monter à une époque très reculée et dans lesquels
on devine et on reconnaît comme la première es-
quisse du somptueux palais de Sargon.
Le plus important de ces bâtiments, celui qu'il
serait le plus intéressant d'examiner à fond et de
nJrL—rLruJ/
palais"" T'warka déblayer complètement, c'est la ruine de War/<a,
d'après Loftus. que Loftus désigne sous le nom de Wusivas (fig. 172,
lettre B du plan)1 ; il n'y a fait, par malheur, que des
fouilles très sommaires; la-descriplioii qu'il en donne est très succincte,
et le plan qui l'accompagne ne présente le relevé que d'une très faible
partie des constructions (fig. 199). Il n'en faut pourtant pas plus pour
fixer le caractère de l'édifice. Celui-ci est porté sur un monticule dont
la forme est celle d'un rectangle ; le grand côté de la ligure a près de
200 mètres, et le petit environ 150. Malgré l'énorme accumulation des
décombres, Loftus a pu distinguer une porte ouverte dans l'enceinte et
plusieurs ebambres de dimensions inégales, qui communiquent avec
une large cour ; même épaisseur de mur, même absence de symétrie
qu'à Kborsabad ; les baies ne sont pas placées exactement au milieu de
l'un des côtés de la pièce. Dans la grande muraille, ornée de ruden-
tures el de panneaux, qui se dresse encore, sur une longueur de
52 mètres et avec une bauleur de 7 mètres, au milieu des débris, on
devra chercher ce que l'on pourrait appeler la façade postérieure de
1. Loftus, Travels and rescarches, ch. xvi el surloul p. 170.