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https://doi.org/10.11588/diglit.11734#0768
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LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
§ 6. — les objets de toilette et les bijoux
/
Celle préoccupation que nous venons de signaler, celle recherche
de l'agrément et de l'effet pittoresque, nous les retrouvons très mar-
quées dans bien des objets qui, chez
nous, ne reçoivent plus aucune dé-
coration. Un seul exemple suffira
pour faire sentir celle différence.
Aujourd'hui, nous ne demandons à
un peigne que de bien faire son
office, de nettoyer latêle sans écor-
cher la peau ni arracher les cheveux ;
qu'il ait les dents convenablement
écartées, souples et fermes tout h la
fois, et il ne paraîtra pas déplacé
dans le cabinet de toilette le plus
luxueux. Chez les anciens, on était
plus exigeant; voyez celte série de
peignes en bois d'ébène que possède
le Musée du Louvre (fig. 417, 418
et 419) f. Tous, au moins ceux que
nous reproduisons, sont à deux fins;
mais chacun d'eux est orné, clans sa
partie centrale, d'une figure qui
tantôt se détache en relief sur un
fond plein, et tantôt est découpée à jour dans la plaque de bois.
De l'un nous n'avons que la moitié (fig. 417). Le cadre qui entourait
les images est décoré, sur deux de ses côtés, d'une torsade, et, sur les
deux autres, de rosaces formées de cercles concentriques. Sur une
des faces, un lion marchant, et sur l'autre, que nous reproduisons,
un sphinx ailé, mitré, à corps de lion, à barbe pointue. Ailleurs, dans
d. Numéros 38S à 391 du catalogue de Longpérier. Ces înoimnionls proviennent do la
collection Clot-Bey, qui avait été formée en Egypte, mais qui renfermait aussi beaucoup
d'objets acquis en Syrie. De Longpérier n'a pas hésité, d'après le caractère de l'ornemen-
tation, à classer ces objets à l'Assyrie, et quiconque étudiera les motifs qui les décorent
sera de son avis. Voir sur ces mêmes monuments de LoNGPÉMEn, Œuvres, t. T, p. 166.
•117. — Peigne. Grandeur réelle. Louvre.
Dessin de Saint-Ëlme Gautier.
LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
§ 6. — les objets de toilette et les bijoux
/
Celle préoccupation que nous venons de signaler, celle recherche
de l'agrément et de l'effet pittoresque, nous les retrouvons très mar-
quées dans bien des objets qui, chez
nous, ne reçoivent plus aucune dé-
coration. Un seul exemple suffira
pour faire sentir celle différence.
Aujourd'hui, nous ne demandons à
un peigne que de bien faire son
office, de nettoyer latêle sans écor-
cher la peau ni arracher les cheveux ;
qu'il ait les dents convenablement
écartées, souples et fermes tout h la
fois, et il ne paraîtra pas déplacé
dans le cabinet de toilette le plus
luxueux. Chez les anciens, on était
plus exigeant; voyez celte série de
peignes en bois d'ébène que possède
le Musée du Louvre (fig. 417, 418
et 419) f. Tous, au moins ceux que
nous reproduisons, sont à deux fins;
mais chacun d'eux est orné, clans sa
partie centrale, d'une figure qui
tantôt se détache en relief sur un
fond plein, et tantôt est découpée à jour dans la plaque de bois.
De l'un nous n'avons que la moitié (fig. 417). Le cadre qui entourait
les images est décoré, sur deux de ses côtés, d'une torsade, et, sur les
deux autres, de rosaces formées de cercles concentriques. Sur une
des faces, un lion marchant, et sur l'autre, que nous reproduisons,
un sphinx ailé, mitré, à corps de lion, à barbe pointue. Ailleurs, dans
d. Numéros 38S à 391 du catalogue de Longpérier. Ces înoimnionls proviennent do la
collection Clot-Bey, qui avait été formée en Egypte, mais qui renfermait aussi beaucoup
d'objets acquis en Syrie. De Longpérier n'a pas hésité, d'après le caractère de l'ornemen-
tation, à classer ces objets à l'Assyrie, et quiconque étudiera les motifs qui les décorent
sera de son avis. Voir sur ces mêmes monuments de LoNGPÉMEn, Œuvres, t. T, p. 166.
•117. — Peigne. Grandeur réelle. Louvre.
Dessin de Saint-Ëlme Gautier.