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LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
imaginés aussi bien dans un pays que dans un autre : il en est ainsi de
ces deux vautours qui, les ailes étendues et le col allongé, s'apprêtent
à se repaître du corps d'un lièvre, étendu sur le dos (fig. 409)
On trouvera peut-être que nous nous sommes bien longtemps
attardés à décrire ces monuments ; mais la suite de cette histoire fera
mieux comprendre les raisons qui nous ont décidés à leur accorder une
attention qu'ils ne semblaient peut-être point mériter, au premier
abord, ni par leur nombre, ni par leur beauté. Ces coupes, dont nous
avons rencontré les premiers exemplaires en Assyrie, ont dû circuler
par milliers entre les mains des Grecs et des Italioles. Faciles à trans-
409. — La bordure d'une coupe, d'après Layard.
porter, légères et solides, elles ont fourni aux artistes de l'Occident
quelques-uns des premiers modèles qu'ils aient imités ; comme nous le
verrons, elles ne leur ont pas donné seulement des types et des motifs
plastiques ; elles leur ont aussi suggéré des mythes, qui sont nés de
l'effort qu'a fait leur esprit pour trouver un sens aux scènes repré-
sentées sur le métal.
§ d. — les armes
Nous n'étudierons pas les armes des Assyriens au point de vue de
l'art militaire; la question a été traitée avec tout le soin qu'elle mérite
dans les ouvrages de MM. Layard et Rawlinson2. De ces haches et de
ces Mèches de pierre qui ont été recueillies dans les plus anciennes
1. Layard, Monuments, série II, pl. 02, li.
2. Layard, Nineveh, t. Il, pp. 338-3Î-8. Rawlinson, The five aneient monarchies, t. t>
ch. vu.
LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
imaginés aussi bien dans un pays que dans un autre : il en est ainsi de
ces deux vautours qui, les ailes étendues et le col allongé, s'apprêtent
à se repaître du corps d'un lièvre, étendu sur le dos (fig. 409)
On trouvera peut-être que nous nous sommes bien longtemps
attardés à décrire ces monuments ; mais la suite de cette histoire fera
mieux comprendre les raisons qui nous ont décidés à leur accorder une
attention qu'ils ne semblaient peut-être point mériter, au premier
abord, ni par leur nombre, ni par leur beauté. Ces coupes, dont nous
avons rencontré les premiers exemplaires en Assyrie, ont dû circuler
par milliers entre les mains des Grecs et des Italioles. Faciles à trans-
409. — La bordure d'une coupe, d'après Layard.
porter, légères et solides, elles ont fourni aux artistes de l'Occident
quelques-uns des premiers modèles qu'ils aient imités ; comme nous le
verrons, elles ne leur ont pas donné seulement des types et des motifs
plastiques ; elles leur ont aussi suggéré des mythes, qui sont nés de
l'effort qu'a fait leur esprit pour trouver un sens aux scènes repré-
sentées sur le métal.
§ d. — les armes
Nous n'étudierons pas les armes des Assyriens au point de vue de
l'art militaire; la question a été traitée avec tout le soin qu'elle mérite
dans les ouvrages de MM. Layard et Rawlinson2. De ces haches et de
ces Mèches de pierre qui ont été recueillies dans les plus anciennes
1. Layard, Monuments, série II, pl. 02, li.
2. Layard, Nineveh, t. Il, pp. 338-3Î-8. Rawlinson, The five aneient monarchies, t. t>
ch. vu.