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LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
cuiller en bronze (fig. 420 et 421). Torsades, lignes brisées, points sail-
lants en forme de petits boutons, tout y rentre bien dans le goût de l'or-
nementation que nous ont déjà permis d'étudier maints monuments de
cette même industrie.
Pour donner une idée de la manière et des procédés de l'orfèvrerie
assyrienne, nous n'avons guère cité jusqu'ici que des ouvrages en bronze.
419. — Peigne. Grandeur réelle. Louvre. 420, 421. — Fourchette et cuiller en bronze.
Dessin de Saint-Elme Gautier. Smith, Aisyrian Discoveries, p. 147.
C'est que l'on n'a presque pas trouvé en Mésopotamie d'objets en or ou
en argent. 11 n'est cependant pas possible que ces métaux aient été
rares dans la Ninive des Sargonides ou dans la Babylone de Nabucbo-
donosor; l'industrie et la guerre les y avaient certainement accumulés
en quantités considérables. La raison de celte singularité, c'est que la
tombe assyrienne s'est jusqu'à présent dérobée à toutes les recherches ;
or, seule, la tombe sait abriter les trésors cachés e! les garder, dans
ses ténèbres, à la curiosité des archéologues. Avant d'être abandonnés
à une lente destruction, temples et palais ont été pillés ; c'est à peine si
LA CHALDÉE ET L'ASSYRIE.
cuiller en bronze (fig. 420 et 421). Torsades, lignes brisées, points sail-
lants en forme de petits boutons, tout y rentre bien dans le goût de l'or-
nementation que nous ont déjà permis d'étudier maints monuments de
cette même industrie.
Pour donner une idée de la manière et des procédés de l'orfèvrerie
assyrienne, nous n'avons guère cité jusqu'ici que des ouvrages en bronze.
419. — Peigne. Grandeur réelle. Louvre. 420, 421. — Fourchette et cuiller en bronze.
Dessin de Saint-Elme Gautier. Smith, Aisyrian Discoveries, p. 147.
C'est que l'on n'a presque pas trouvé en Mésopotamie d'objets en or ou
en argent. 11 n'est cependant pas possible que ces métaux aient été
rares dans la Ninive des Sargonides ou dans la Babylone de Nabucbo-
donosor; l'industrie et la guerre les y avaient certainement accumulés
en quantités considérables. La raison de celte singularité, c'est que la
tombe assyrienne s'est jusqu'à présent dérobée à toutes les recherches ;
or, seule, la tombe sait abriter les trésors cachés e! les garder, dans
ses ténèbres, à la curiosité des archéologues. Avant d'être abandonnés
à une lente destruction, temples et palais ont été pillés ; c'est à peine si