Galerie Flechtheim [Mitarb.]: Der Querschnitt (1.1921)

Des usines vomissent des torrents de fumee, un petit chemin
de fer suspendu et futuriste, tout au moins propre ä rejouir Paul
Adam, file au-dessus d’une riviere d’encre et de boue. Seules les
coquettes maisons d’ardoises depuis le faite jusqu’aux assises et
ornees de volets verts chers ä Jean-Jacques, eclairent un peu le
lugubre paysage.
Des rues tortueuses, parcourues par des artisans laborieux, une
route plate, le poteau rouge et blanc de la frontiere westh-
phalienne, et voici, entre deux usines, le logis de notre Provencal.
Une jeune et fraiche voix musicienne s’est tue; mais le piano
vibre encore et les ondes sonores adoptent, semble-t-il, le rhythme
des calmes eaux de ce paysage fluvial, suspendu ä dessein au-
dessus de l’instrument
Mozart! Cezanne ! La peinture francaise et la musique
allemande !
Ici, rien du musee, rien de la galerie, et, bien qu’on soit en
Allemagne, rien de pedagogique. Le maitre du logis est hotnme
de trop bonne culture pour ne pas sourire un peu de la «kultür».
C’est au salon, dans le hall, dans le boudoir, que sont accroche'es


Das schwarze Schloss

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