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Revue archéologique — 10.1864

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Bulletin mensuel
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https://doi.org/10.11588/diglit.24252#0075

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BULLETIN DE L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS.

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jours de la semaine de cinq jours, ou Pcinchawara, telles qu’elles se trou-
vent dans un ancien calendrier javanais, publié par Raffes (History of Java,
t. I, p. 474) et parCrawfurd (History of the ïndian archipelago, 1.1, p.289). La
semaine de cinq jours, habituellement importée parles Bouddhistes dans
leurs migrations, était en usage au Mexique aussi bien que dans Pïnde
et l’archipel Indien ;

2° Un des nombreux idoles monolithes de Copan (Stephens, Incidents
of travels in Yucatcm, t. I, p. 158, mis en regard d’une statuette provenant
de l’archipel Indien, appartenant à la Société de géographie de Paris;

3° Une figure de divinité inconnue, existant dans un sanctuaire,
Casa, n° 4, du plan de Palenqué, de Stephens (Central america, t. II,
p. 355. — Mémoire de la Société de géographie, t. II, pl. XVI), comparée
avec diverses figures de divinités indiennes.

4° Divinité accroupie, posée sur deux lions acculés, recevant d’un ado-
rateur l’offrande d’une fleur (Stephens, Central america, t. II, p. 318),
comparée à un Bouddah accroupi, recevant d’un adorateur la fleur de
Lotus. (Crawfurd, History of the ïndian archipelago, t. II, pl. XXII.)

5° Scène d’adoration. Bas-relief d’un sanctuaire, Casa, n° 3, àPalenqué.
(Stephens, Central america, t. IL Frontispice.) Le masque central est
presque identique à la figure du soleil, sculptée sur le calendrier de
Mexico. La scène semble donc représenter l’adoration du soleil. Les deux
petits personnages, portés dans les mains des deux adorateurs de droite et
de gauche, semblent être l’oiseau Garouda et le singe Hanouman.

6° Bas-relief tiré du sanctuaire, Casa, n° 2, très-analogue au précédent.
(Stephens, Central america, p. 345.) La principale différence consiste en
ce que, au centre du tableau, la figure du soleil est remplacée par une
croix, probablement considérée comme hiéroglyphe du soleil. Hanouman
se voit encore dans les mains de l’adorateur de gauche. Mais il n’y a pas
de personnage à tête d’oiseau, pas de Garouda dans les mains de l’adora-
teur de droite. Par contre, il y a un oiseau sur le sommet de la croix.

L’appendice placé aux extrémités des deux branches de la croix se
retrouve à l’extrémité de l’instrument porté par l’un des personnages du
hiéroglyphe du troisième jour de la semaine. On le retrouve aussi dans la
main des religieux et des divinités bouddhiques au Japon. C’est la clef
symbolique du Bouddhisme, signe de richesse et de libéralité.

7° Dans la séance du vendredi 17 juin, M. d’Lichthal a lu une note sur
l’identité probable de la déesse mexicaine Chantico et de la déesse hin-
doue Chandica, une des formes de Dourga. La déesse Chantico avait dans
le )grand temple de Mexico une chapelle dans laquelle on offrait des
esclaves en sacrifice lorsque régnait le signe appelé Cixuchitl.

D’après un renseignement dû à l’obligeance de M. Aubin, le nom de
Chantico est étranger à la langue mexicaine, et ne peut pas même s’écrire
complètement avec les signes figuratifs mexicains.

8° Enfin M. d’Eichthal a annoncé qu’il avait constaté chez les Peaux
rouges l’existence de croyances et de pratiques religieuses hindoues. Chez
 
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