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Nouvelles archéologiques et correspondance
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24252#0162
158 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
« Autour du tumulus se trouvaient deux autres tumulus qui ne renfer-
maient ni le dolmen ni les cercles de grosse pierre, mais seulement des
tombes. La découverte de ces monuments est due au zèle infatigable de
M. Rengel, pasteur à Diemeringen, membre de la Société française
d’archéologie. »
C’est le premier exemple d’un tumulus à dolmen dans le Bas-Rhin. Il
est bon à noter qu’il ne contenait pas d’objets en pierre, mais seule-
ment des ornements en bronze. Il serait bon aussi d’avoir un dessin
exact du dolmen avec ses dimensions.
— Nous lisons dans la Vigie de Dieppe :
i Dans le courant de mai dernier, il avait été trouvé aux Petites-Dalles,
au pied de la côte de Saint-Martin, quelques sépultures franques, dans
lesquelles on avait recueilli deux vases noirs et un sabre en fer. Déjà, il y
trente ans, lors de la démolition de Pan ci en corps-de-garde de l’empire,
on avait reconnu cinq inhumations renfermées dans des fosses de craie.
Muni de ces indications et appelé par M. le curé et par M. le maire de
Sassetot, M. l’abbé Cochet s’est rendu aux Dalles le 28 de ce mois, et, le
jour même, il a ouvert une tranchée. Dans une seule après-midi, notre
explorateur émérite a rencontré cinq fosses, la plupart taillées dans la
craie. Toutes possédaient un corps orienté dans le sens de la vallée. L’un
de ces corps n’a donné qu’un vase de terre, l’autre un vase de terre et un
couteau en fer; le troisième présentait à la ceinture une boucle en fer et
un sabre coupé par la moitié. Cette particularité de sabre coupé a déjà
été remarquée ailleurs, notamment à Sommery, en 1859. Comme dans
toutes les sépultures franques, les vases des Petites-Dalles étaient placés
aux pieds.
M. l’abbé Cochet, d’après la théorie qu’il a établie et développée dans sa
Normandie souterraine, attribue le cimetière des Petites-Dalles à la période
mérovingienne (du vie au ixe siècle).
C’est une chose bien remarquable que toutes les vallées de la Haute-
Normandie qui débouchent à la mer possèdent un cimetière franc. Depuis
quarante ans, il en a été découvert successivement au Tréport, à Dieppe,
à Tourville, à Sainte-Marguerite-sur-Mer, à Yeules, à Saint-Valery-en-Caux,
à Port et à Etretat. Aujourd’hui, les fouilles des Petites-Dalles viennent
grossir la liste; espérons qu’elles continueront d’être productives.
— Un habitant de Ménilmontant, aujourd’hui l’un des arrondissements
de Paris, vient de trouver dans son jardin, mêlée à des ossements hu-
mains, une très-belle hache en pierre. C’est la première hache de ce
genre trouvée, à notre connaissance, dans l’enceinte de Paris. Nous
exceptons, bien entendu, les haches trouvées dans la Seine.
— M. Chabouillet nous prie d’insérer la note suivante :
« La Revue numismatique a publié dans son dernier numéro un article
de M. François Lenormant qui attribue à Sané de Macédoine une monnaie
rangée parmi les Incertaines du cabinet impérial. Malgré tout mon désir de
voir la numismatique s’enrichir d’une ville nouvelle, il m’est impossible
« Autour du tumulus se trouvaient deux autres tumulus qui ne renfer-
maient ni le dolmen ni les cercles de grosse pierre, mais seulement des
tombes. La découverte de ces monuments est due au zèle infatigable de
M. Rengel, pasteur à Diemeringen, membre de la Société française
d’archéologie. »
C’est le premier exemple d’un tumulus à dolmen dans le Bas-Rhin. Il
est bon à noter qu’il ne contenait pas d’objets en pierre, mais seule-
ment des ornements en bronze. Il serait bon aussi d’avoir un dessin
exact du dolmen avec ses dimensions.
— Nous lisons dans la Vigie de Dieppe :
i Dans le courant de mai dernier, il avait été trouvé aux Petites-Dalles,
au pied de la côte de Saint-Martin, quelques sépultures franques, dans
lesquelles on avait recueilli deux vases noirs et un sabre en fer. Déjà, il y
trente ans, lors de la démolition de Pan ci en corps-de-garde de l’empire,
on avait reconnu cinq inhumations renfermées dans des fosses de craie.
Muni de ces indications et appelé par M. le curé et par M. le maire de
Sassetot, M. l’abbé Cochet s’est rendu aux Dalles le 28 de ce mois, et, le
jour même, il a ouvert une tranchée. Dans une seule après-midi, notre
explorateur émérite a rencontré cinq fosses, la plupart taillées dans la
craie. Toutes possédaient un corps orienté dans le sens de la vallée. L’un
de ces corps n’a donné qu’un vase de terre, l’autre un vase de terre et un
couteau en fer; le troisième présentait à la ceinture une boucle en fer et
un sabre coupé par la moitié. Cette particularité de sabre coupé a déjà
été remarquée ailleurs, notamment à Sommery, en 1859. Comme dans
toutes les sépultures franques, les vases des Petites-Dalles étaient placés
aux pieds.
M. l’abbé Cochet, d’après la théorie qu’il a établie et développée dans sa
Normandie souterraine, attribue le cimetière des Petites-Dalles à la période
mérovingienne (du vie au ixe siècle).
C’est une chose bien remarquable que toutes les vallées de la Haute-
Normandie qui débouchent à la mer possèdent un cimetière franc. Depuis
quarante ans, il en a été découvert successivement au Tréport, à Dieppe,
à Tourville, à Sainte-Marguerite-sur-Mer, à Yeules, à Saint-Valery-en-Caux,
à Port et à Etretat. Aujourd’hui, les fouilles des Petites-Dalles viennent
grossir la liste; espérons qu’elles continueront d’être productives.
— Un habitant de Ménilmontant, aujourd’hui l’un des arrondissements
de Paris, vient de trouver dans son jardin, mêlée à des ossements hu-
mains, une très-belle hache en pierre. C’est la première hache de ce
genre trouvée, à notre connaissance, dans l’enceinte de Paris. Nous
exceptons, bien entendu, les haches trouvées dans la Seine.
— M. Chabouillet nous prie d’insérer la note suivante :
« La Revue numismatique a publié dans son dernier numéro un article
de M. François Lenormant qui attribue à Sané de Macédoine une monnaie
rangée parmi les Incertaines du cabinet impérial. Malgré tout mon désir de
voir la numismatique s’enrichir d’une ville nouvelle, il m’est impossible