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Hustin, A.: Exposition universelle de 1889: les peintres du centenaire 1789-1889, [12]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25868#0165
St
Si
§
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
Éf
LES PEINTRES DU CENTENAIRE
17S9"1ss91
(suite)
BOUCHOT.
XIII
CH. DE LA BERGE.
BOULANGER.
Mmc VIGÉE-LE BRUN j 1842. - GEORGES MICHEL y 1843.
BOILLY, GARBET, ROQUEPI.AN, CHARLET y I 845 .
MARILHAT y 1847.
L'année 1842 vit disparaître quatre artistes, de tempéraments assez
dissemblables, que nous retrouvons à l'Exposition centennale.
Le premier en date est François Bouchot, dont le Musée de Ver-
sailles a prêté le Dix-Huit Brumaire, la dernière œuvre d'un artiste
que la phtisie devait enlever le 9 février, à l’âge de quarante-deux ans.
Fils d’un ouvrier imprimeur, élève du graveur Richomme, puis de
Régnault et Lethière, prix de Rome en 1823, il avait peint d’enthou-
siasme ces Funérailles de Marceau qui appartiennent au Musée de
Chartres et qui furent justement appréciées.
Charles-Auguste de La Berge, dont M. Gigoux a prêté un paysage,
ne devait pas beaucoup lui survivre. Né à Paris le 17 mai 18072, élève
de Bertin et de Picot, ami de Th. Rousseau, de Jules Dupré et de
Corot, conseiller écouté d’Anatole Démidoff, de La Berge avait rendu
1. Voir l’Art, i5' année, tome I", pages 145, 168, 23i, 256 et 289, et tome II, pages i3, 28, 47, 65,
100 et io5.
2. Si nous tenons à préciser la date de sa naissance, c'est que le Catalogue général officiel fait
naître de La Berge le 17 mai i8o5. Le même catalogue le fait mourir le 25 janvier 1842. Or, il est mort
dans la nuit du 26 au 27 février. (Voir le Journal des Beaux-Arts du 10 mars 1842, n“ 27.) Nous n’en
sommes) plus d’ailleurs à relever les erreurs de ce catalogue, mis en vente en août seulement et exécuté
dans les plus déplorables conditions.
V
Vf
Encadrement composé et dessiné pour <i l’Art » par J. Habert-Dys.
Tome XLVII.
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EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
Éf
LES PEINTRES DU CENTENAIRE
17S9"1ss91
(suite)
BOUCHOT.
XIII
CH. DE LA BERGE.
BOULANGER.
Mmc VIGÉE-LE BRUN j 1842. - GEORGES MICHEL y 1843.
BOILLY, GARBET, ROQUEPI.AN, CHARLET y I 845 .
MARILHAT y 1847.
L'année 1842 vit disparaître quatre artistes, de tempéraments assez
dissemblables, que nous retrouvons à l'Exposition centennale.
Le premier en date est François Bouchot, dont le Musée de Ver-
sailles a prêté le Dix-Huit Brumaire, la dernière œuvre d'un artiste
que la phtisie devait enlever le 9 février, à l’âge de quarante-deux ans.
Fils d’un ouvrier imprimeur, élève du graveur Richomme, puis de
Régnault et Lethière, prix de Rome en 1823, il avait peint d’enthou-
siasme ces Funérailles de Marceau qui appartiennent au Musée de
Chartres et qui furent justement appréciées.
Charles-Auguste de La Berge, dont M. Gigoux a prêté un paysage,
ne devait pas beaucoup lui survivre. Né à Paris le 17 mai 18072, élève
de Bertin et de Picot, ami de Th. Rousseau, de Jules Dupré et de
Corot, conseiller écouté d’Anatole Démidoff, de La Berge avait rendu
1. Voir l’Art, i5' année, tome I", pages 145, 168, 23i, 256 et 289, et tome II, pages i3, 28, 47, 65,
100 et io5.
2. Si nous tenons à préciser la date de sa naissance, c'est que le Catalogue général officiel fait
naître de La Berge le 17 mai i8o5. Le même catalogue le fait mourir le 25 janvier 1842. Or, il est mort
dans la nuit du 26 au 27 février. (Voir le Journal des Beaux-Arts du 10 mars 1842, n“ 27.) Nous n’en
sommes) plus d’ailleurs à relever les erreurs de ce catalogue, mis en vente en août seulement et exécuté
dans les plus déplorables conditions.
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Encadrement composé et dessiné pour <i l’Art » par J. Habert-Dys.
Tome XLVII.