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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 16.1890 (Teil 1)

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Hustin, A.: Exposition universelle de 1889: Les peintres du centenaire 1789-1889
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https://doi.org/10.11588/diglit.25869#0018

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UNIVERSELLE DE


ferX . (








SEGÉ, AMAURY-DUVAL ÿ 1885. - BAUDRY, DE NEUVILLE, ISABEY, MONTICELLI ÿ l886. - GAILLARD,

GUILLAUMET, JAMES BERTRAND, BONVIN, PHILIPPE ROUSSEAU 7 1887. - DE BEAUMONT, LAVIEILLE,

LEFORTIER, MAILLOT 7 1888. - CABANEL, JULES DUPRÉ, HEILBUTH 7 1889.

É à Paris en 18181 2, élève de Cogniet et de Fiers, Alexandre
Segé est mort le 24 octobre 1885, à Coubron, petit village des
environs de Montfermeil, dont il avait été longtemps maire. Il fut
le chantre de la Bretagne, de la Beauce, de la Brie, et assit sa
notoriété avec ces Chaumes, dont l’Art a donné une reproduction 3.
Il aima les grands ensembles, les horizons immenses, modela ses
ciels avec sûreté, préférant aux tragédies aériennes les joyeuses
fanfares d'une atmosphère ensoleillée.

Plus âgé de dix ans, puisqu’il était né à Paris le 16 avril 1808,
Amaury-Duval mourait après Segé, le 25 décembre 1885. Élève
d’Ingres, sur l’atelier duquel il a laissé d’intéressants souvenirs, il exagéra la sécheresse des
contours, et, dans la décoration des monuments religieux, poursuivit volontiers les recherches
archaïques. Il avait, à ses débuts, réussi dans le portrait. Celui de son père, qui figura au

1. Voir l’Art, i5« année, tome I”r, pages 145, 168, i3j, 256 et 28g, et tome II, pages i3, 28, 47, 65, 100, io5, 145, i65, 193, 225 et 287-

2. Le Catalogue officiel de M. Antonin Proust, le légendaire député commissaire-spécial, fait naître Segé en 1819. Il place, la mort de
Neuville en i885 et, en 1887, celle de Pierre-François-Eugène Giraud, le peintre-graveur, le père de Victor Giraud, qui mourut à la
fin du siège de Paris, en 1887, alors que P. F. Eug. Giraud est décédé, en réalité, le 28 décembre 1881.

3. Voir l'Art, ire année, tome II, page 280. L'Art a également reproduit de Segé la Rivière de Lé^ardrieu (3a année, tome III, page 5i ,
et les Ajoncs en fleurs (2e année, tome IV, page 80.)
 
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