L' art: revue hebdomadaire illustrée (16.1890 (Teil 1))

L'ART.

97. Le Repos des moissonneurs. — 260 fr.

109. La Mare. — 3oo fr.

134. Abatis d’arbres [Berry). — 410 fr.

135. Croquis : Types du Berry. — 235 fr.

137. La Saulaie. — 810 fr.

Les autres dessins de Jules Dupré ont atteint des prix

variant de 60 à 15o fr.

TABLEAUX, AQUARELLES ET DESSINS
Composant la collection particulière de J. Dupré.

138. Corot, le Concert. — 40,000 fr., adjugé à M. le
duc d’Aumale.

139. Corot, Crépuscule, sur une demande de 6,000 fr.,
a atteint le chiffre de 8,100 fr.

140. Courbet, le Prieuré, à Ulsle-Adam. — 1,120 fr.

141. Daumier, la Salle des Pas-Perdus au Palais de
Justice. — 1,800 fr.

142. Daumier, Avocat plaidant. — i,5oo fr.

143. Daumier, l’Antiquaire. — 1,210 fr.

144. Géricault, Portrait de Jamar. — 6,000 fr.

145. Géricault, Etude d’atelier. — 3,5oo fr.

146. Rousseau (Th.), les Roches. — 5o5 fr.

147. Rousseau (Th.), la Plaine. — 1,400 fr.
i5o. Daumier, l’Amateur. — i,25o fr.

153. Decamps, dessin à la mine de plomb. — 2j3 fr.

iSp. Rousseau (Th.), Bords de rivière. Dessin à la
plume. — 700 fr.

160. Rousseau (Th.), Allée de village. — 33o fr.

66. Troyon, Intérieur de ferme. Dessin au fusain. —
520 fr.

XII

Les lecteurs de l’Art trouveront sans doute que, dans
tout cet ensemble, nous avons rarement eu la parole.
Nous l’avions prise dans la première partie de ce travail ;
il appartenait à Jules Dupré de la conserver ici, afin d’ap-
paraître tel qu’il était réellement : un grand artiste qui
savait traduire sa pensée, affirmer son esthétique autre-
ment qu’avec le pinceau ; un noble cœur enfin qui s’ou-
vrait volontiers à tous les élans généreux. Notre ambition
se bornait, en présence de documents éloquents, à les
classer, à les coordonner, afin de montrer, surpris dans
son intimité, celui à qui le conseil municipal de l’Isle-
Adam, soucieux de sa mémoire, songe à élever un monu-
ment. Nous espérons l’avoir fait avec méthode, sans autre
prétention que de réunir pour les historiens de l’avenir
des matériaux qui expliquent à la fois et l’homme et son
œuvre.

A. Hustin.

NOTRE BIBLIOTHÈQUE

DXLIX

Voyage en Grèce, — 188 g — Notes et Impressions, par
Elie Cabrol, avec vingt et une planches en héliogra-
vure et cinq plans lithographiés tirés hors texte. Grand
in-40 de 156 pages. Paris, Librairie des Bibliophiles,
7, rue de Lille. 1890.

Avant de vous parler du livre, je veux m’acquitter en-
vers son imprimeur, qui a procuré à mes vieux yeux de
bibliophile l’inexprimable jouissance de lire des caractères
superbes se détachant admirablement sur du papier excel-
lent. M. Jouaust s’est surpassé et ce n’est pas peu dire. Le
plaisir que je lui dois a doublé celui que me réservaient
ces pages rapides, de simples notes au dire du trop modeste

auteur à qui elles ont, en tout cas, suffi pour constituer
un fort bon livre, un de ceux qu’on relira avec grand inté-
rêt et qu’en tout temps on consultera avec prolit.

M. Elie Cabrol ne se contente pas d’être un voyageur
des plus intelligents; doué d’un tempérament d’artiste, il
a tenu à illustrer cou amore une publication où l’art
occupe de plein droit la plus large place ; il y a réussi à
souhait en prodiguant héliogravures et lithographies d’une
perfection absolue. Ajoutez à ce luxe, qui révèle un ama-
teur passionné, une sincérité de récit qui démontre à
chaque ligne que nul ne voyage moins en hâbleur que
M. Cabrol, et vous vous formerez une idée exacte du
volume qu’il a eu l’heureuse pensée de nous donner à son
retour. Ce volume-là est attendu dans toute bibliothèque
d’élite.

Paul Leroi.

I

Le Gérant, E. MÉNARD.