Le Centenaire de l’Art
A M. le Gûmte Palèû Pertone
l>i Samèuy,
Sénateur du Royaume d'Italie,
Président de l’Académie royale Albertine
de Turin -.
• '
'Permettez-moi, Monsieur, de vous
dédier respectueusement ces pages, à titre
de témoignage profondément reconnais-
sant du grand honneur que vous m’avez
fait en m’écrivant, au plus fort des ten-
tatives maudites destinées à semer la
haine entre deux nations sœurs; en m’écri-
vant, dis-je, vos vives et patriotiques
sympathies françaises ; en m’envoyant, a
l’appui, la longue liste d’artistes français
qui venaient, sur votre digne initiative,
d’être nommés membres honoraires de
l’Académie Albertine ; en ajoutant enfin
que vous m’autorisiez a user de votre
lettre ainsi que bon me semblerait.
Tous ceux qui ont l’honneur de vous
connaître, Monsieur, apprécient haute-
ment la noblesse de votre caractère ; au-
cun d’eux ne sera surpris que vous ayez
agi de la sorte. Quant à moi, j’étais en
droit moins que personne d’être étonné.
1. Voir l’Art, i6° année, tome Ier, pages 166 et 177.
2. A l’occasion de la très remarquable Exposition de Turin
en 1884, l’Art — 6» année, tome II, page 243, — publia le
portrait de M. le comte de Sambuy, qui contribua si large-
ment à l’éclatant succès de cette excellente entreprise.
Jftltyc- -
Encadrement composé et dessiné pour «l’Art» par J. Habert-Dys.
Tome XLVIII.
28
A M. le Gûmte Palèû Pertone
l>i Samèuy,
Sénateur du Royaume d'Italie,
Président de l’Académie royale Albertine
de Turin -.
• '
'Permettez-moi, Monsieur, de vous
dédier respectueusement ces pages, à titre
de témoignage profondément reconnais-
sant du grand honneur que vous m’avez
fait en m’écrivant, au plus fort des ten-
tatives maudites destinées à semer la
haine entre deux nations sœurs; en m’écri-
vant, dis-je, vos vives et patriotiques
sympathies françaises ; en m’envoyant, a
l’appui, la longue liste d’artistes français
qui venaient, sur votre digne initiative,
d’être nommés membres honoraires de
l’Académie Albertine ; en ajoutant enfin
que vous m’autorisiez a user de votre
lettre ainsi que bon me semblerait.
Tous ceux qui ont l’honneur de vous
connaître, Monsieur, apprécient haute-
ment la noblesse de votre caractère ; au-
cun d’eux ne sera surpris que vous ayez
agi de la sorte. Quant à moi, j’étais en
droit moins que personne d’être étonné.
1. Voir l’Art, i6° année, tome Ier, pages 166 et 177.
2. A l’occasion de la très remarquable Exposition de Turin
en 1884, l’Art — 6» année, tome II, page 243, — publia le
portrait de M. le comte de Sambuy, qui contribua si large-
ment à l’éclatant succès de cette excellente entreprise.
Jftltyc- -
Encadrement composé et dessiné pour «l’Art» par J. Habert-Dys.
Tome XLVIII.
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