DOI Artikel:
Leroi, Paul: Salon de 1890: la peinture
DOI Heft:Le rêve
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L'ART.
de fruits. M. Ferdinand Attendu nous donne une œuvre remarquable : le Coin de crémerie, des
fromages, des œufs, une jatte pleine, une boîte au lait et des paniers en forme de cœur pour les
fromages à la crème; on se croirait chez Laniesse. Le Coin de cuisine, de M. Antoine Vollon,
Matinée d’été .
Dessin de Johannes Grimelund, d’après son tableau. — (Salon de 1890.)
est en tout point digne de cet admirable ouvrier. Citons encore le Dessert, de M. Fouace, en
très grands progrès; le champagne rafraîchit dans un seau ancien, qui mériterait de figurer
dans une description de M. Bourget; sur un plateau, une orange ouverte avec des biscuits et
Les Martigues, en Provence.
Dessin de Camille Dufour, d’après son tableau. — (Salon de 1890.)
une bouteille de vin de liqueur ; sous la cloche, un camembert, puis des bocaux et une coupe en
cristal surchargée de poires, de pommes, de raisins noirs et blancs. Nommons enfin la Nature
morte, très largement peinte, d’une Strasbourgeoise, Mme Cornélius; les Apprêts du dessert, de
Mlle Crouan ; les Cerises et pêches, de M. Desaint, et les savoureuses Groseilles, à maquereau,
de M. Leclère.
Félix Naquet.
LE RÊVE
M. Henri Courselles-Dumont est un artiste plein de
goût et d’originalité il a du reste été à la meilleure de
toutes les écoles; il est élève de M. Elie Delaunay, ce
vrai maître qui est l’honneur de l’Ecole française et de
beaucoup le premier de tous les portraitistes contempo-
rains.
C’est une bonne fortune pour l’Art de pouvoir publier
une nouvelle eau-forte de M. Courselles-Dumont, qui n’est
pas moins habile graveur qu’excellent dessinateur et
peintre distingué. Le Rêve est une composition des plus
ingénieuses qui fait écho aux merveilleuses créations de
M. Gustave Moreau.
Le Gérant, E. MÉNARD.
L'ART.
de fruits. M. Ferdinand Attendu nous donne une œuvre remarquable : le Coin de crémerie, des
fromages, des œufs, une jatte pleine, une boîte au lait et des paniers en forme de cœur pour les
fromages à la crème; on se croirait chez Laniesse. Le Coin de cuisine, de M. Antoine Vollon,
Matinée d’été .
Dessin de Johannes Grimelund, d’après son tableau. — (Salon de 1890.)
est en tout point digne de cet admirable ouvrier. Citons encore le Dessert, de M. Fouace, en
très grands progrès; le champagne rafraîchit dans un seau ancien, qui mériterait de figurer
dans une description de M. Bourget; sur un plateau, une orange ouverte avec des biscuits et
Les Martigues, en Provence.
Dessin de Camille Dufour, d’après son tableau. — (Salon de 1890.)
une bouteille de vin de liqueur ; sous la cloche, un camembert, puis des bocaux et une coupe en
cristal surchargée de poires, de pommes, de raisins noirs et blancs. Nommons enfin la Nature
morte, très largement peinte, d’une Strasbourgeoise, Mme Cornélius; les Apprêts du dessert, de
Mlle Crouan ; les Cerises et pêches, de M. Desaint, et les savoureuses Groseilles, à maquereau,
de M. Leclère.
Félix Naquet.
LE RÊVE
M. Henri Courselles-Dumont est un artiste plein de
goût et d’originalité il a du reste été à la meilleure de
toutes les écoles; il est élève de M. Elie Delaunay, ce
vrai maître qui est l’honneur de l’Ecole française et de
beaucoup le premier de tous les portraitistes contempo-
rains.
C’est une bonne fortune pour l’Art de pouvoir publier
une nouvelle eau-forte de M. Courselles-Dumont, qui n’est
pas moins habile graveur qu’excellent dessinateur et
peintre distingué. Le Rêve est une composition des plus
ingénieuses qui fait écho aux merveilleuses créations de
M. Gustave Moreau.
Le Gérant, E. MÉNARD.