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deviné : la Revue n’est pas une spéculation. Ses fondateurs
n’ont obéi à aucune pensée mercantile; ils n'ont pas eu
l’idée de réaliser un gain. Ils ont voulu faire une œuvre
utile, une œuvre d’action et de propagande, la propagande
du savoir, du bon goût, de la culture, du] bon style. Ils
ont estimé qu’au lieu de se consacrer à quelque « bonne
Hyde-Park corner.
(Gravure extraite de la Revue Universelle illustrée.)
œuvre » d’une destination plus ou moins excentrique
(comme on en voit tant fleurir de nos jours où la bonne
volonté est parfois égarée ou déréglée), on pouvait donner
son temps, ses peines, risquer son effort intellectuel, en
vue d’une œuvre vraiment nationale, et pour coopérer à
ce progrès de l’intelligence et de la civilisation que pour-
suivent avec tant de courage et de vigueur, en dépit des
basses insultes et des fades railleries, ceux qui ont la grave
La Maison de Gœthe.
(Gravure extraite de la Revue'' Universelle illustrée.
et lourde mission de répandre et d’améliorer l’instruction
publique en France.
Un autre soin que ne devaient point négliger les créa-
teurs de la Revue universelle illustrée, c’était d’exclure de
leur recueil tout ce qui peut diviser les esprits, tout ce qui
est matière à stérile controverse, à discussion passionnée.
Alors qu’il existe tant de questions d’un attrait sérieux et
profond, tant de points sur lesquels tous les esprits justes
sentent de même, et tous les cœurs honnêtes vibrent à
l’unisson, n’était-il pas superflu d’aller remuer ce qui cou-
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deviné : la Revue n’est pas une spéculation. Ses fondateurs
n’ont obéi à aucune pensée mercantile; ils n'ont pas eu
l’idée de réaliser un gain. Ils ont voulu faire une œuvre
utile, une œuvre d’action et de propagande, la propagande
du savoir, du bon goût, de la culture, du] bon style. Ils
ont estimé qu’au lieu de se consacrer à quelque « bonne
Hyde-Park corner.
(Gravure extraite de la Revue Universelle illustrée.)
œuvre » d’une destination plus ou moins excentrique
(comme on en voit tant fleurir de nos jours où la bonne
volonté est parfois égarée ou déréglée), on pouvait donner
son temps, ses peines, risquer son effort intellectuel, en
vue d’une œuvre vraiment nationale, et pour coopérer à
ce progrès de l’intelligence et de la civilisation que pour-
suivent avec tant de courage et de vigueur, en dépit des
basses insultes et des fades railleries, ceux qui ont la grave
La Maison de Gœthe.
(Gravure extraite de la Revue'' Universelle illustrée.
et lourde mission de répandre et d’améliorer l’instruction
publique en France.
Un autre soin que ne devaient point négliger les créa-
teurs de la Revue universelle illustrée, c’était d’exclure de
leur recueil tout ce qui peut diviser les esprits, tout ce qui
est matière à stérile controverse, à discussion passionnée.
Alors qu’il existe tant de questions d’un attrait sérieux et
profond, tant de points sur lesquels tous les esprits justes
sentent de même, et tous les cœurs honnêtes vibrent à
l’unisson, n’était-il pas superflu d’aller remuer ce qui cou-